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samedi, décembre 01, 2007

Le "TGV": Août 2006...



















DU COL D'AUSSOIS (2916 m) AU REFUGE DU ROC DE LA PECHE (1923 m)


 
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La bascule dans la vallée de l'autre côté a commencé depuis quelques minutes et j'en suis presque à regretter les instants passés en haut du col à 2916 m. Il y avait une possibilité d'une petite extension vers la pointe de l'Observatoire à 3015 m, mais au vu des conditions, cela ne nous paraissait pas raisonnable. De toutes façons, nous n'aurions rien.......vu. Dans la descente, il faut faire très attention où on met ses chaussures pour ne pas glisser et c'est à partir de cet instant que j'apprends qu'en montagne, il est parfois plus difficile de descendre que de monter. Sylvie et Isabelle font la trace allant de cairn en cairn. (Le cairn est un monticule en forme de pyramide fait d'un entassement de pierres qui permet au randonneur de retrouver son chemin. Il y a une tradition qui consiste à mettre soi-même de temps à autre une nouvelle pierre pour consolider et agrandir l'édifice.) Nous ne tardons pas à rencontrer des randonneurs qui eux vont dans l'autre sens (Des américains, d'ailleurs je devrais dire des états-uniens), nous les prévenons bien sûr des conditions rencontrées en haut (solidarité et convivialité : Nous retrouvons les mêmes valeurs qu'en mer). On retrouve cela en Manche, avec les forts courants. Les heures de passage obligatoire à certains endroits font que les bateaux s'y croisent à la même heure : En navigation, nous appelons ça des passages à niveau. Içi, ça semble être un peu pareil. Un peu plus tard, alors que la neige disparaît petit à petit, c'est un groupe de jeunes que nous croisons, tout cela ponctué d'un petit échange sympathique. La température remonte à mesure que nous descendons (Très drôle!!). Nous naviguons au cap 0°, entre la pointe de Rosoire 2774 m sur notre bâbord et la tête d'Aussois 3126 m sur notre tribord (pardon, Sylvie..mais comme on dit "chassez le naturel....etc"). Nous faisons la première pause de la descente quand nous arrivons dans la vallée suspendue (encore une!) d'un petit torrent dont le nom est le Ritort et qui s'écoule vers le nord-ouest pour aller confluer un peu plus loin avec le Doron de Chavière qui lui se dirige vers Pralognan-La-Vanoise. Nous retrouvons avec plaisir la verdure , les fleurs et le doux gazouillis du torrent. Que c'est bon !



Nous profitons de cette pause pour enlever une couche de protection car quand on descend (çà aussi, je l'ai appris) on se fatigue moins que quand on monte et donc on a moins chaud..... donc on se couvre plus. Mais en descendant la température extérieure, elle , elle monte donc au bout d'un certain temps on a trop chaud. Si vous avez compris quelque chose à cette brillante démonstration, c'est bien. Sinon, n'hésitez pas à me le faire savoir, comme dans le film "Les bronzés font du ski "..... j'vous expliquerai. Le panorama de la descente est très beau car le soleil commence à décliner (nous aussi d'ailleurs) et pare certains sommets des couleurs du couchant.(ça, c'est poétique !)



Au fil des quelques kilomètres qui nous restent à parcourir (en montagne, on parle de temps ou de dénivelée patate!!) , nous croisons des randonneurs à la journée qui redescendent aussi dans la vallée rejoindre leur voiture ou leur "camp de base". L'arrivée dans la vallée est brutale, nous passons de 2231 m à 1972 m au chalet de Ritord en à peine deux kilomètres et encore, deux petits kilomètres. Le bout de mes pieds, avec la forte pente vient toucher l'avant de mes chaussures et ça me fait mal (pauvre petit!) . Je suis donc obligé de m'arrêter plusieurs fois pour réajuster mes chaussures et resserrer mes lacets, donc je prends un peu de retard sur les deux gazelles (pardon, les deux chevrettes) de tête. Dans la vallée du Doron de Chavière, il y a du monde (voitures et vélos sont autorisés car nous sommes à la limite du Parc). Le soleil dans notre dos pour les derniers hectomètres nous fait du bien et la perspective de l'arrivée nous stimule dans la dernière ligne droite. 16h15: Arrivée au refuge du  Roc de la Peche, je suis un peu déçu, car je m'étais imaginé autre chose en guise de refuge. En fait ce "refuge" n'est ni plus ni moins qu'un petit hôtel-restaurant de montagne accessible facilement à des hordes de touristes. Leurs véhicules sont garés dans un parking à 1 ou 2 kms en contrebas. Ce sera d'ailleurs la seule petite déception de ce périple car l'accueil qui nous est réservé ( pensez-donc, nous sommes en hors-sac ce soir et donc pas très intéressants pour la caisse de " l'aubergiste") est en dessous de tout (très antipathique). Par contre l'hébergement est sans reproche et sympathique lui : Nous y serons tous seuls.......çà, c'est du bonheur!






Tout le temps est à nous et nous allons en profiter.











L'objectif, c'est d'abord une bonne douche puis un petit pot au bar ensemble, puis la préparation du repas.....Quel programme !
Ce soir, je suis heureux, un de mes rêves est en train de se réaliser et...... demain sera un autre jour.


Rendez-vous dans la séquence n° 3.......

A plus !




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