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samedi, décembre 01, 2007

Iles Scilly du 13 au 25 juillet 2008: Retour à Saint-Malo.




TREIZIEME JOUR : SAINT-MALO ( LE RETOUR...)



Vendredi 24 juillet : Nous ne sommes pas pressés pour diverses raisons.

- D'abord, c'est le dernier jour et nous l'avons un peu fêté hier soir. N'étant déjà pas arrivés de bonne heure à St-Quay, vous devinez que cette nuit a été ...courte.

- Ensuite, l'étape n'est pas longue du tout (à peine 35 milles) et nous serons largement dans les temps pour franchir le seuil des Bas-Sablons avec suffisamment d'eau pour le faire.

- Et enfin, après tout, on est en vacances,
non !

La météo est affichée au bloc sanitaire: (heureusement, car ce m
atin, il n'y avait personne pour la prendre à 7h45). Sud-ouest 3-4 avec rafales et petite dégradation pluvieuse en fin de journée. Question orientation, c'est nouveau ça. Question pluie, c'est pas "fun" du tout !

A 9h30, le moteur tourne et chauffe. Dominique et JP sont sur le pont, prêts à faire feu.
"Et pour la sortie...the winner is...Dominique". Vous vous souvenez du départ...Il adoOOre !

Il fait à nouveau grand beau temps au moment où nous larguons les amarres pour sortir du catway.
La navigation est prête, on va remonter contre le courant vers la Madeux, la tourelle cardinale ouest qui se situe dans le nord du chenal d'accès au port. L'ambiance est joviale, la totalité de la toile est rapidement envoyée et le bateau file tout de suite bâbord amure au près débridé en direction de la tourelle. En rasant le plateau des roches de St-Quay, on prend un peu plus de vent. On en profite pour finaliser les réglages. " N'est-ce-pas Hélène?"









La côte défile lentement au vent et ... sous le vent. Tout le monde attend le moment où on va pouvoir à nouveau envoyer "Blue Peter," notre spi bleu azur. Après la tourelle !














La pointe du sémaphore a une belle lumière au vent
et la très jolie maison-phare de l'île Harbour sous notre vent est dans le contre-jour.

















La vitesse n'est pas terrible, mais nous ne sommes pas pressés ( je l'ai déjà dit, je crois). Quelques nuages font leur apparition dans le sud-ouest, mais pour l'instant rien de bien significatif, mais on sent que ça va évoluer vers le moins beau. Le baro a baissé cette nuit.
Vers 10 h, on vire la tourelle pour "envoyer" au 90° à travers la baie de Saint-Brieuc. Pour une des dernières manoeuvres de la croisière, c'est la bousculade sur le pont. " Cet équipage est fou-fou...!" La préparation du spi se fait cependant très mé-tho-di-que-ment.













Hélène et Jean-Pierre sont les premiers au travail et Blue Peter est établi sans trop de difficultés avec toutefois un léger vrillage en "cocotte" qui nous obli
gera à relâcher pas mal de drisse et d'écoute pour régler le problème. A présent, le spi porte bien et nous fait gagner plus d'un noeud en vitesse sur l'eau.














L'euphorie gagne le bateau, Hélène joue les figures de proue sur le balcon avant et le volume son du lecteur de CD a nettement pris de l'ampleur. Bref, c'est un peu la "teuf" à bo
rd. Normal, après tout ce que nous avons vécu, on est un peu "overdosé"...











Ecoutez et regardez...!



Ambiance, suite...





Dans le genre "on est bien", ça continue...





On est même très bien...






Comme disait un ancien collègue: "Mieux, on serait plus mal..."

Alors que nous sortons presque de la baie au niveau de la balise cardinale des Landas, un petit chalutier qui faisait "route retour pêche" en direction d'Erquy,
modifie son cap pour nous éviter. Il passe sur notre arrière. Qui a dit que c'était la guerre froide entre le monde de la pêche et celui de la plaisance ? Merci les gars, car vous étiez occupés sur le pont et le pilote automatique était branché...
Remarquez que nous aussi o
n "chalute" et depuis pas mal de temps. Si vous regardez de près la photo sur la gauche, vous verrez que le sac à spi, heureusement bien frappé sur un chandelier bâbord, traine lamentablement dans l'eau...
Le ciel est de plus en plus noir dans le sud-ouest et le vent tourne vers le sud en mollissant sérieusement tant et si bien qu'à quelques encablures du Cap Fréhel, "Eole" nous abandonne lâchement. On affale tout: Repas !
C'est bien pa
rce qu'on commençait à avoir faim.














"A table !"...













"A la tienne, Hélène !"
Moteur donc, direction le pied du Cap Fréhel. Le ciel est bien chargé maintenant et de l'autre côté du cap, c'est très menaçant. Même a
u moteur, l'arrivée au pied du Cap Fréhel, est un grand moment. Ce ciel sombre y ajoute encore une atmosphère différente et encore plus mystérieuse.




Un peu avant 14h, nous passons vraiment au pied de la falaise rocheuse. Il n'y a plus un souffle d'air ou presque. Lentement, après avoir "tutoyé" le rocher de la Fauconnière, on s'enfonce dans l'anse des Sévignés. Nous avons une carte très détaillée de l'endroit qui nous permet de progresser petit à petit vers le Fort Lalatte en longeant le rivage.











Vous connaissez bien ce château féodal du 12 ème siècle mis en vedette dans un vieux film des années 50 : Les Vikings avec un certain Kirk Douglas dans un des principaux rôles... Nous ferons une petite incursion dans la magnifique petite crique au pied du fort avant de mettre le cap sur la cité corsaire.















Les contours familiers de la rade de St-Malo sont maintenant devant notre étrave. Il ne nous reste plus qu'à rejoindre le chenal de la Petite Porte et la boucle sera définitivement fermée.

NB: Nous aurons nos premières gouttes de pluie au ponton carburant en faisant le plein de gasoil...lol


Je vous remercie tous les quatre pour les merveilleux moments que nous avons partagés...J'espère très fort que nous nous reverrons.

Je me permets de vous dédier ces quelques séquences relatant notre "aventure" estivale.

Avec toute ma sincère amitié.


Jean-Charles.

PS: Avant de refermer cette page, je voudrais néanmoins remercier Edith et Hélène de m'avoir permis de faire figurer dans ce blog quelques unes de leurs photos.



 

La "fine équipe"...

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