KATMANDOU (24 AVRIL)
Samedi 24 avril : En route pour Durbar Square...de Katmandou
Nous nous y rendons à pied : C'est tout droit, il suffit de suivre la rue qui passe devant notre hôtel.
Belle présentation, non ? |
C'est tout droit !.. |
Après avoir réglé les droits d'entrée, nous pénétrons sur le site. Durbar Square (Durbar est la place rectangulaire située au centre d'un site historique) est situé au centre du vieux Katmandou et regroupe de nombreux temples dédiés à des dieux et déesses composant le panthéon bouddhiste. Cette ancienne cité glorieuse, qui était autrefois le coeur de Katmandou, s'appelait Kantipur. Les temples de différentes tailles sont en briques ou en pierre. L'esplanade centrale est maintenant occupée par d'innombrables vendeurs de "souvenirs" en tous genres, dont nous avons pu vérifier les talents "accrocheurs".
Durbar Square... |
Un peu avant 10h, on entre à Kumari Bahal pour voir la Kumari qui serait la réincarnation de la déesse Taleju. Actuellement, elle est personnifiée par une jeune vierge qui ferait des apparitions à la fenêtre de son "palais"contre quelques roupies. Au bout de quelques longs instants, toujours rien. On va même entonner notre "tub" du trek, "alouette, gentille alouette" mais peut-être a-t-elle un peu compris les paroles et qu'elle n'a pas voulu se faire ...plumer ?
Il est temps, maintenant de faire quelques achats : Place aux négociations...
"Dans ce sens-là, vous êtes sûr ?.." |
"Allez, 100 roupies, d'accord ?.. |
Rencontres...
Prières... |
Un Sâadhu... |
Et couleurs...
Retour à l'hôtel pour se préparer à un nouveau départ vers un des plus importants lieux de pèlerinage bouddhiste du monde ainsi qu'un des plus grands stupas : Il s'agit de Bodhnath ou Boudhanath à l'opposé de la ville. Nous décidons de nous offrir le taxi. On négocie pour deux véhicules.
Traversée homérique par une chaleur étouffante...
Un fois la "billetterie" d'entrée passée, le spectacle est "colossal". De la rue, on ne voyait rien. Le stupa est énorme et sa blancheur captivante. Quelle image !
On entame son tour par la gauche en respectant la tradition bouddhiste.
Nous nous dirigeons rapidement vers un restaurant bien connu de notre ami Bernard. C'est vrai, on a faim !
De la terrasse du restaurant où nous sommes maintenant installés, la vue est impressionnante, presque irréelle.
Ce stupa du XIVème siècle est un des plus grands du monde. Il a pris la place d'un plus petit stupa construit après 600 par un roi tibétain qui s'est converti au bouddhisme après avoir involontairement tué son père. L'édifice se compose de trois terrasses représentant un mandala immense (un espace circulaire) que les pèlerins peuvent parcourir. On y trouve 108 niches contenant chacune une statue de Bouddha (108, comme les fontaines à Muktinath).
Justement, pourquoi 108 ?
Parce qu'il y a 108 textes sacrés du Bouddha. D'ailleurs, les chapelets bouddhistes comptent 108 perles et il faut faire 108 fois le tour d'un gros moulin à prières pour avoir le pardon divin.
- La plate-forme ou la base représente la terre.
- Les 4 gradins symbolisent l'amour, la compassion, la joie et la sérénité.
- Le dôme hémisphérique comme un bol de riz retourné ou Kumbha représente l'eau : Il est blanchi et décoré de fleurs de lotus chaque année.
- La flèche symbolise l'air. Ses treize niveaux représentent les treize stades que l'homme doit passer pour atteindre le nirvana.
- L'ombrelle, tout en haut, symbolise le vide qui s'étend au-delà de l'espace.
On s'octroie quelques instants libres après le repas. Je me promène en m'aventurant un peu plus dans les petites rues environnantes. Je rencontre Bernard sur le mandala (C'est l'espace circulaire autour du stupa). Nous décidons d'aller voir un temple un peu à l'écart. Pour cela, on doit sortir de la zone contrôlée par la billetterie. Sur le trajet, nous rencontrons un mendiant... lépreux. Autre choc, furtif, mais choc énorme, quand même.
Devant nos yeux, se dresse un temple récent, coloré, doré, qui contraste avec l'espace que nous venons de traverser : C'est le constat que nous avons fait à chaque visite des sites religieux : La misère visible du peuple népalais et l'opulente richesse des bâtiments.
Je fais seulement un constat, je ne juge pas. Je sais très bien que sans leur religion, nos amis népalais auraient encore plus de mal à survivre.
Au petit matin à Manang, j'avais assisté au "ballet" de dames népalaises qui faisaient leurs prières autour du chorten et des moulins. Quelle ferveur !
Je la respecte profondément et je comprends.
Il est temps maintenant de rejoindre nos camarades. Rendez-vous à la sortie.
Nous allons reprendre nos taxis pour nous rendre au Durbar Square de Patan avant de rejoindre notre hôtel où, tout à l'heure, nous retrouverons toute notre équipe pour un apéro d'adieu.
Cette dernière visite de la journée, c'est une proposition de Bernard que nous avons adoptée à l'unanimité.
Au fait, Bernard, puisque je te cite, tu te souviens, il te reste 107 tours à faire. Il faudra absolument qu'on y retourne...
Patan est une ville dans la ville. En effet, Katmandou est composée de la juxtaposition de plusieurs...villes : Katmandou, elle-même, Bhaktapur, et Patan. Cette conurbation est située au confluent de deux rivières, la Bagmati et la Bishnumati. D'ailleurs, un peu plus bas, je vous ai mis une vidéo concernant l'une ou l'autre de ces rivières.
Patan est en quelque sorte, un immense "quartier" de Katmandou.
Les taxis nous déposent et on se donne une bonne heure pour découvrir le site.
La première image du Durbar Square de Patan est grandiose...La photo ci-dessous est prise vers l'ouest. Le palais est sur la droite.
Sur la photo suivante, les gens sont assis face au palais...
Nous sommes samedi, jour de congé à Katmandou. Il y a plein de monde : Beaucoup de familles, quelques touristes mais pas énormément, quelques jeunes couples qui se content "fleurette", discrètement, à l'abri des temples.
Le Krishna Mandir, dédié à Vishnu (1637)... |
Temple de Vishwanath dédié à Shiva (1627)... |
J'entre dans le palais royal par une petite porte basse. A l'intérieur, une immense cour carrée ...
Et un magnifique jardin...
A la sortie, je m'offre un "bain" de foule car ici on continue à vivre le quotidien, témoins les deux scènes suivantes : la première, c'est une prière familiale.
Ici, c'est la queue à la fontaine pour quelques litres d'eau : Parfois plusieurs heures...
Avant de quitter cet endroit, je ne résiste pas au fait de vous montrer des gros plans de figurines sacrées qu'on pouvait voir sur les divers temples. On évitera celles, très ou trop érotiques, consacrées à Vishnu du temple de Janganaaryan que j'ai volontairement censurées pour ne pas mettre mon blog en péril...( Hi ! hi ! hi !)
17 h : Nous retrouvons nos deux chauffeurs de taxi à l'entrée du Durbar. Retour vers l'hôtel Harati...
(Sur la vidéo, à droite, on aperçoit le Chyasim Deval, édifice octogonal en pierre qui contraste avec le style architectural habituel népalais)
Notre ami Bernard nous a concocté un trajet retour un peu spécial, histoire de tremper quelques instants dans "l'espace" de vie de certains habitants de KTM.
Malheureusement, nous ne pouvons que constater cette situation. La supporter, c'est très désagréable, mais les gens que vous entr'apercevez sur cette vidéo la vivent au quotidien...la situation. No comment !
Retour dans notre petit univers douillet du Harati où nous retrouvons pour la dernière fois notre équipe de porteurs accompagnée de Babu et de Pradip. Là aussi, je vais être volontairement très discret sur le déroulement de cette soirée. Vous aurez juste le droit à ceci...
Vers 20h, nous inaugurons un nouveau restaurant dans lequel nous mangerons le pavé de...viande grillée que nous espérons depuis quelques jours. On y arbore nos beaux t-shirts offerts par Exotic Treks. Merci !
A demain !
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