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samedi, décembre 01, 2007

Après l'ascension du volcan Rinjani (3726m) en Indonésie...(15)





Vendredi 6 mai

7h: Changement de programme au petit déjeuner. Aujourd'hui, c'est toasts grillés au miel.





Début de la journée à 8h avec le départ en direction du volcan Batur.
Il fait très chaud et nous arborons les belles chemises blanches achetées hier, juste en face de notre hôtel. La sortie d'Ubud se fait rapidement, le taxi nous servant de pilote. Il n'y a qu'à suivre.
Trois quarts d'heure plus tard, on s'arrête devant un endroit...magique.







Magique n'est pas suffisant, cet endroit est aussi magnifique...Apparemment, c'est un endroit très touristique et il y a déjà un peu de monde.





































































On repart en direction du volcan. La route monte progressivement au milieu d'un paysage de rizières. Vers 10h, nous arrivons en haut de la crête. Depuis un quart d'heure, nous roulons dans un "crachin breton" qui a pas mal rafraichi l'atmosphère. Avant de basculer à l'intérieur du cratère en direction de la caldeira et du lac, on se couvre un peu plus.
On a pas de chance, le point de vue (penelokan en indonésien) sur le plan d'eau est complètement bouché et en plus, le crachin se transforme en pluie froide. Pour ne pas que vous soyez trop frustrés, je vous ai trouvé des photos sur le net qui auraient pu être prises aujourd'hui.. 


 









































 La descente est plutôt du genre abrupte et on redouble de prudence car ça glisse.
Arrivés sur les bords du lac, on longe sa rive en empruntant une route très spéciale genre "montagnes russes" façonnée par la récente éruption du volcan (en 2000).

A cet instant, faire du deux-roues n'est plus vraiment un plaisir. On bifurque à droite, sur un chemin de terre, puis on arrive sur un parking où nous sommes accueillis par des "placiers" qui voudraient bien avoir un pourboire. Au programme, aller faire une petite trempette dans les bassins des sources chaudes de Toya Bungkah. 




Il pleut par alternance, donc rien à voir avec cette photo récupérée encore sur Internet, et la perspective d'aller s'immerger sous la pluie, nous motive de moins en moins. 
La deuxième raison, c'est le tarif excessif demandé: Plus de 9 euros par personne, certes avec l'accès aux vestiaires, le linge, et je ne sais plus quoi encore...C'est vrai que le temps ne nous encourage pas non plus.
On abandonne notre projet rapidement et on va se réfugier sous l'appentis d'un petit commerçant. On se commande une boisson chaude pendant l'averse qui joue les prolongations.


Vers 11h15, la situation météo s'améliore et nous repartons sur nos traces vers le bout du lac. Sur le trajet, je roule avec Daniel et nous assistons à une scène insolite: Deux mariés en tenue de cérémonie se font prendre en photo devant le cône du volcan qui est totalement noyé dans la "boucaille" (brume, en langage marin).
On rattrape le groupe qui s'est arrêté sur une plate-forme de pêche. On gare nos engins et rejoignons nos amis.






Devant nous, à quelques mètres de nous, un pêcheur local, dans une embarcation archaïque, remonte son filet.






Nous profitons de l'abri de la plate-forme flottante pour saluer ce que nous espérons être la dernière averse.
Allez, en route !
Avant de quitter cet endroit, je ne résiste pas.



J'aime beaucoup cette photo...Et vous ?
La pêche et la culture maraichère.
Regardez la pagaie sculptée dans une seule pièce de bois.


On reprend la route vers la crête, celle qu'on a descendue toute à l'heure. Effectivement, c'est très pentu et nous devons slalomer entre les camions chargés, à ras bord, de pierres de lave. Le plafond nuageux s'éclaircit. A mi-pente, on fait une pause...



































Celles-ci sont mes photos. Excusez-moi pour les autres mais je n'avais pas le choix. 
En haut de la crête, on tourne à gauche et entamons la descente retour vers Ubud.

Olivier s'arrête pour acheter des fruits. Tenez, je vais en profiter pour vous présenter l'équipe des "bikers".


Daniel, Marylène, Bernard.
















Joël et son superbe scooter rose.



































Olivier, notre trésorier-payeur.


















Bien entendu, pendant qu'on leur achète des douceurs, nos petits camarades se font la malle. Une belle course-poursuite s'engage, vite, mais prudents (à cause des trous). 
Dix minutes plus tard, nous apercevons Bernard en queue de groupe. Yes, we did it !
Vers midi, on s'arrête sur un parking: On va visiter une plantation de café.

La visite commence et je découvre plein de choses, concernant le café.





Et aussi le chocolat...




Torréfaction à la main...




Après la cuisson, la dégustation... 



Après la visite, la boutique nous attend avec ses produits diversifiés. Demain, c'est le retour, alors , les idées ne manquent pas.
Avant le repas, notre chauffeur de taxi qui est maintenant un vrai guide, étoffe la journée en nous invitant chez un sculpteur sur bois. Après la visite de son atelier, nous nous apercevrons qu'il n'était pas le seul sur le créneau, mais les réalisations sont exceptionnelles.




 
 
















Maintenant, notre sympathique "guide" nous propose d'aller nous restaurer dans un restaurant haut-de-gamme. C'est le jour des folies car, en plus, ce soir nous finirons en beauté chez Dedek.
Sur le trajet, on rencontre des vététéistes qui en bavent franchement dans ces alternances de raidillons et de petites descentes. Est-ce qu'on les envie?
En ce qui me concerne, peut-être?
Car la région est sûrement magnifique à découvrir de cette façon.
Clignotant à gauche, on arrive au restaurant. Un petit chemin bétonné au milieu, très en pente et assez glissant. Attention !
Quant au restaurant, je ne connais pas son nom et je ne peux pas vous orienter, mais le cadre est exceptionnel. La terrasse de l'établissement a une vue plongeante sur ceci... 






Pas mal, hein ? Et ce qu'on y mangera sera à la hauteur du panorama. D'ailleurs, cet établissement est fréquenté par des japonais, pour moi, c'est un critère de qualité. 
Pendant que nous nous régalons, regardez bien la petite tache claire en bas de la photo ci-dessus, lui, il travaille de façon artisanale. C'est beau !






Le retour à Ubud sera entaché d'un petit incident: En quittant le restaurant, Marylène va chuter sur son scooter et se luxer, de façon spectaculaire, le pouce gauche. Olivier, notre toubib, interviendra rapidement et efficacement. Notre amie sera soignée à l'hôtel (strapping...etc).
A Ubud, derniers achats, derniers moments, dernières sensations, derniers souvenirs, dernier warung...
Oh, qu'elles sont dures ces dernières heures, on est en même temps projeté dans le passé et notre futur. La dernière page se tourne tout doucement...



Le reste, vous le connaissez déjà, le taxi demain, l'aéroport de Mataram, le vol de quelques heures vers Singapour, les huit heures d'escale, et le voyage retour de douze heures. Puis, il y a aura l'attente à Paris suivie des trois heures de TGV et, enfin, Rennes et............
Ah, je sais, cette fois-ci, vous n'avez pas le droit aux photos et aux vidéos du retour. Vous voyez, j'ai fait des progrès. Je vais à l'essentiel.
Serai-je en train de devenir blasé ?




A très bientôt, et merci pour votre fidélité...


Jean-Charles Simon.


PS: Un grand merci à toi Bernard, sans qui nous n'aurions pu vivre ces merveilleuses vacances. C'était parfait !










1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et merci à toi JC et à vous les amis qui avez fait de cette balade une fête quotidienne ! Un régal !