Translate

samedi, décembre 01, 2007

Quatre vallons et cinq cols en Maurienne: 4 au 8 juillet 2011 (2)

Du refuge de Bramanette (2080m) aux chalets de Saint-Barthélémy (2007m) en passant par le col de Bramanette (2855m)




Agrandir le plan



Mardi 5 juillet: 5h30, un petit besoin naturel me pousse au dehors de notre dortoir et me permet d'observer la pureté du ciel. Il fait froid, ce qui est un bon signe (du moins chez nous en Bretagne). Il se pourrait qu'il fasse beau aujourd'hui.

7h: Lever.





Petit épisode vaisselle (qui a trempé toute la nuit) en compagnie de JP. 
Le petit déjeuner s'organise. Le départ est prévu vers 8h30.




















Presque prêts...Il est 8h20.














Nous partons en avance sur notre "timing". En montant, il est intéressant de regarder devant et derrière soi.




























En progressant, après un sérieux "coup-de-cul", nous passons très vite de l'ombre au soleil. Derrière nous, le magnifique spectacle de la Grande Casse et de la Grande Motte...
































Deux grandes dames...














Allez, un peu de nombrilisme ne fait pas de mal..



J'ai la rage et ça se voit, non ? 

Première pause vers 10h, on avance bien...

Briefing...

En montagne, quand on fait l'ascension d'un col ou d'un sommet, la motivation est grande et belle, parce que chaque pas nous rapproche de l'objectif géographique. Je suis en train de vous raconter une évidence, mais cette vidéo est là pour en témoigner. Allez, faites marcher votre imagination...




Alors, vous avez imaginé ?
C'est bon, non ?


Nous, pendant que vous "rêvez", on avance et on "pointe" déjà au sommet, les uns après les autres. On a mis 2h30 au lieu des 3h prévues. Pas mal, hein ?
Les "ados" commencent à nous montrer leur potentiel et croyez-moi, ce sera dur pour le "maillot à pois rouges". Dans tous les cas, il ne faudra pas compter sur moi. Alors, amis sponsors, vous savez ce que vous avez à faire...Investissez, jeunes !


On vient de là...  



 Et on va vers là...



 En face le Grand Bec d'Etache (2762m) et en arrière-plan la Pointe du Sommeiller (3332m)

La première partie de la descente dans le couloir, est bien pentue et glissante (j'aime pas..). Sylvie me "coache" amicalement et psychologiquement jusqu'à ce que je retrouve une certaine...aisance ! 
A vrai dire, et vous le savez bien, je ne suis pas et ne serai jamais à l'aise dans les descentes. On ne se refait pas. On arrive quand même rapidement au pied du couloir et sous le mont Cruyé (2682m) qu'on laisse sur "bâbord".









On envisage de s'arrêter près du petit lac (voir dernière photo ci-dessus), après la Côte Charbonnière, pour notre repas de mi-journée. 

















Cadeau: Je suis pas très "fleurs", cette année ! Allez, révisez !


















Remarquez la nappe...
 






























Au menu, tomates croque-au-sel (variété "olivette", les plus fermes pour le transport), saucisson de montagne, fromage au choix, fruit au choix...Le luxe, quoi ! Ah si, j'oubliais, animation "ricochets" comme à la télé, sur M6. Pour la note, question "déco", c'est assez faible, (notez quand même les bâtons fixateurs) mais question décor, c'est grandiose (au moins 18/20). Et j'vous raconte pas, on aura même le droit à une p'tite sieste jusqu'à 13h20.
Allez, en avant pour un petit dénivelé positif d'une cinquantaine de mètres jusqu'à la Crête de la Côte Cornue (2665m). Une plaisanterie...Pfff !
A suivre, une longue descente qui fait mal aux "pattes", mais dans un cadre magnifique.


Devant nous...


















Derrière nous...




















Un dernier regard sur le Grand Bec d'Etache avec une nouvelle perspective.......



Belle photo, Sylvie...



...et après quelques zigs et quelques zags, on découvre le vallon d'Etache dans toute son immensité et sa beauté.


On aperçoit les Chalets de Saint-Barthélémy...( Milieu-gauche de la photo)

 On voit enfin notre objectif à l'oeil nu, au bout de la petite route qui monte. Il ne nous reste plus qu'à rejoindre le vallon (le Fond d'Etache) et à suivre le torrent jusqu'à notre futur bivouac.
Après la passerelle qui nous permet de franchir le cours d'eau, le hameau se rapproche petit à petit.
Il est à peine 15h quand nous posons nos sacs à terre.
Avec JP, je me porte volontaire pour descendre au Planey chercher la "ferrari rouge" dans laquelle se trouve tout le matériel pour le bivouac. En même temps, on en profitera pour aller stationner la "4L" près du refuge du Suffet, point terminal de notre rando.
Grosso modo, on en a pour deux heures, sauf si on a la chance de trouver un véhicule dans la descente.



Le grand Bec d'Etache vu des chalets...

Black-out de presque 2h pendant lesquelles nous descendrons pratiquement tout à pied (on a failli monter à l'arrière d'un véhicule qui s'était arrêté, mais la place était occupée par un... âne !!), emmènerons nos poubelles jusqu'à Bramans (en voiture, bien sûr !), monterons la "4L" au refuge du Suffet, et prendrons, en passant, une photo (pour Sylvie) de la jolie petite chapelle de Saint-Pierre d'Estravache avec la Dent Parrachée derrière.

La preuve...

Retour vers 17h. On attaque l'installation du bivouac. Concours de vitesse de montage de tentes, mise en place des couchages, préparation de la cuisine et apéro...
Oh la bonne petite bière bien fraîche !





A la vôtre !

Au menu: Courgettes rissolées au beurre, andouillettes et ses pommes de terre nouvelles à l'eau, fromage au choix, fruit au choix et bière...Que du bonheur !
La nuit sera  paisible et récupératrice sous haute protection...  


 








Voilà pour notre deuxième journée de rando. Si vous voulez nous suivre pour la troisième journée, vous savez quoi faire...

A bientôt !






Aucun commentaire: