Jeudi 5 mai
Il est 6h45
Après la douche, je vais faire un tour en attendant le petit déjeuner et j'assiste à cette scène...
Je surprends cette dame en train de confectionner des petits supports qui vont servir de présentoirs pour les offrandes.Après la douche, je vais faire un tour en attendant le petit déjeuner et j'assiste à cette scène...
Le premier objectif est d'aller faire un plein "collectif" à la prochaine station-service au bas de la rue. Je n'ai pas piloté un tel engin depuis des lustres (c'était à l'époque où mon fils en avait un, il y a plus de 15 ans), pour mes autres petits camarades, c'est parfois plus lointain et puis la dernière catégorie, c'est ceux pour qui c'est la première fois.
Et en plus, on va rouler à gauche !
Jusqu'ici, tout va bien. Je pense qu'on va être très prudents pendant les premiers kms. C'est Olivier qui ouvre la route. Nous ne sommes pas trop sûrs pour notre itinéraire, mais notre ami parle l'anglais couramment. Nous avons rendez-vous avec le taxi et une partie de nos dames, à Sidemen, un petit village à vocation artisanale au milieu des rizières. Encore en ville, nous assistons à la préparation d'une crémation qui aura lieu cet après-midi.
Finalement, question maitrise, ça se passe bien pour tout le monde et nous sortons assez rapidement de l'agglomération.
On fait quelques regroupements nécessaires.
Vers 10h15, nous entrons à Sidemen et dans le premier virage, nous reconnaissons le monospace couleur dorée stationné à droite.
Nos amies "piétonnes" viennent d'arriver et nous proposent de les accompagner pour la visite d'un atelier de tissage. Mais avant tout, un petit rafraichissement s'impose, y compris pour votre serviteur.
Eh oui, c'est moi ! Pour une fois ! |
Il faut descendre quelques marches pour accéder aux ateliers et ce que nous découvrons est étonnant.
Nous avons obtenu la permission de prendre des photos et de filmer. J'ai l'impression, une fois dans la pièce, d'être un siècle en arrière. Tout se fait à la main, les métiers à tisser sont en bois. En plus, ils sont tous rafistolés. Une autre époque !
Le résultat est remarquable et quelle précision dans les gestes...Je vous propose une deuxième vidéo.
Nous avons obtenu la permission de prendre des photos et de filmer. J'ai l'impression, une fois dans la pièce, d'être un siècle en arrière. Tout se fait à la main, les métiers à tisser sont en bois. En plus, ils sont tous rafistolés. Une autre époque !
Le résultat est remarquable et quelle précision dans les gestes...Je vous propose une deuxième vidéo.
Pendant le même temps, il faut préparer les bobines de fil. Elles sont deux à le faire.
Celle-ci a une peu de place...
Après la visite des ateliers, nous envahissons le magasin de l'autre côté de la route.
C'est que tout le monde pense au retour, les cadeaux, pour les amis, pour la famille, pour soi-même. En moins d'une demi-heure, on "dévalise" la boutique en marchandant un peu mais en restant raisonnables, compte tenu de ce qu'on vient de voir...
Certaines parcelles sont déjà "récoltées"... Regardez les gros nuages noirs...
Daniel, cette fois-ci m'attend car j'ai quelques soucis pour démarrer mon scooter, le contacteur fonctionne quand il veut...
La route commence à monter et le ciel se couvre rapidement. Il y a de plus en plus de trous sur la route, il faut faire très attention et en plus, on du mal à se "débarrasser" des camions qui sont "poussifs" dans les passages délicats. On est bien placé pour voir ce qui se passe en contrebas, justement voilà quelque chose d'intéressant.
Je m'arrête mais je ne coupe pas le moteur.
Cette scène est magnifique, je ne pouvais pas l'ignorer: C'est la séparation à la main des grains de riz et de la paille. Au centre, on devine un cratère (décidément !) qui sert de réceptacle aux grains. Daniel est certainement loin devant. Je vais me retrouver seul si je n'arrive pas à revenir sur le groupe.
Et c'est ce qui se produit: J'arrive à un T et je ne sais pas si je dois prendre à droite ou à gauche et en plus, je ne sais pas vraiment où on va. Pas cool !
Je repère deux indonésiens et leur demande s'ils n'ont pas vu passer un groupe de personnes en scooter, il y a peu de temps. Ils me répondent que oui et m'indiquent la route à gauche. Ouf, j'espère que c'était notre groupe.
J'ai fait deux ou trois cents mètres dans cette direction quand j'aperçois Daniel qui vient à ma rencontre, suite à l'inquiétude du groupe.
J'ai honte, j'ai l'impression d'être le vilain "petit canard". Pourtant, cette vidéo, elle valait le coup de s'arrêter, non ??
Tout est rentré dans l'ordre et le "petit canard" dans le rang. Les gros nuages qu'on voyaient tout à l'heure, font leur travail maintenant.
Il pleut et même, de plus en plus. Il fait aussi plus froid. Je suis derrière Daniel, qui est lui-même est derrière Olivier, et ni l'un, ni l'autre ne semble vouloir s'arrêter pour se couvrir. Je suis trempé et j'ai froid. La belle chemise blanche à manches longues (pour protéger mes avant-bras, des coups de soleil), qu'Olivier m'a prêtée est trempée depuis longtemps.
Vingt minutes plus tard, nous arrivons sur un parking organisé. Il ne pleut plus que par intermittence. Nous sommes arrivés au temple de Besakih, le plus important de Bali. On négocie le droit de monter jusqu'au temple avec les scooters et non à pied, en emmenant nos "piétonnes" sur nos selles doubles.
Besakih qui signifie "mère de tous les temples" est au pied du plus haut volcan de l'île, le mont Agung qui culmine à plus de 3100m. Malgré des conseils nous préconisant le contraire, nous prenons un guide francophone qui ne rempliera pas totalement sa tâche... Ce grand temple est composé d'une multitude de temples dédiés principalement à trois dieux: Shiva, Vishnou et Brahma.
La visite, morcelée par plusieurs averses ne nous apportera rien de plus ou presque, que si nous l'avions faite tous seuls.
Toi, tu ne m'écoutes pas... |
Allez, quelques photos...
La fin de la visite se termine devant un étal de fruits. On ne résiste pas.
Est-ce que vous connaissez le mangoustan?
Coupez en deux, enlevez les petites tranches et dégustez... |
On prendra aussi quelques bananes...
On redescend en même temps qu'une procession...
Une dernière averse nous contraindra de nous mettre un peu à l'abri avant de ré enfourcher nos destriers mécaniques.
Objectif: Trouver un petit restau sympa, car il est déjà 14h30....On a faim !
On a trouvé la perle rare un peu plus loin. Repas excellent avec menu complet. La vue de la salle de restauration est superbe...
Ah si, j'ai une petite anecdote. Depuis un certain temps, notre ami Olivier souhaitait avoir des bananes flambées en dessert et à chaque fois qu'il en commandait, il n'avait que des beignets de bananes. Donc, aujourd'hui, il explique à la serveuse ce qu'il veut et comment les préparer. Elle acquiesce.
Un peu avant le dessert, la jeune serveuse arrive avec en mains une assiette où reposent quatre magnifiques demi-bananes super bien préparées et apparemment délicieuses. Olivier est ravi et nous fait partager à toutes et tous les délices de son dessert "télécommandé". Un bout par ci, un p'tit bout par là et le tour est joué. Je ne sais même pas s'il y a goûté. Étant convaincu d'avoir la même chose que lui, le groupe commande les super bananes flambées "façon Olivier".
Au moment du dessert, notre jeune serveuse arrivera avec...des beignets de bananes !!! mdr !!!
Vers 16h30, nous quittons le restaurant derrière le taxi qui va nous guider jusqu'au Nick's Homestay. En rentrant à cette heure, nous subissons de plein fouet les embarras d'Ubud. Les "bikers" en profitent pour s'amuser un peu: on se confronte avec les "locaux" dans les bouchons.Finalement, on arrive vers 17h30.
A 18h30, c'est l'heure de l'apéro-pastis-saucisson.
A 20h, nous sommes chez Dédex pour honorer notre commande de 15 parts de nems et ce fut une super soirée clôturant une super journée bien qu'un peu spéciale, non ?
A demain, on garde les scooters...
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