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samedi, décembre 01, 2007

Après l'ascension du volcan Rinjani (3726m) en Indonésie... (9)



Après notre aventure, on raconte...



Vendredi 29 avril, 17h: 
 
Crasseux, en sueur, trempés, mais heureux d'être là, les "héros" malgré eux du trek du Rinjani reviennent sur terre dans un confortable hôtel de Dunsun Senaru.
La répartition dans les bungalows est rapidement faite et chacun vaque à des occupations bien légitimes: Nettoyage, rinçage, étendage, séchage...Il le faut car demain matin, on repart pour le "trek des cascades" qui devrait ressembler à une petite balade par rapport à ce qu'on vient de faire.
On a retrouvé nos bagages et "y'a" pas mal de préparation et de rangement à faire si on veut être ok pour demain.
Je ne vous parle pas de la chambre très confortable, de la douche (pourtant à peine tiède), du retour de l'apéro-pastis saucisson, de l'excellent repas pâtes-poulet-frites-tomates cuisinées-bière Bintang et de la toute petite veillée pendant laquelle les "héros" vont raconter et se raconter leurs sensations respectives sur ces trois jours "d'aventure" qui ont compté et qui compteront à l'avenir dans nos mémoires de randonneurs...

Samedi 30 avril, 7h:

J'ai bien dormi, il fait grand beau quand je me retrouve, appareil photo en main, sur la terrasse de notre superbe bungalow.

J'ai l'intention de faire un petit retour en arrière pour vous présenter les lieux (pas eu l'envie, ni le temps hier)...












































Notre guide nous a confié que cette sortie était plutôt une promenade et qu'on ne "ferait" qu'une cascade au lieu des deux prévues et retour. On prend le minimum d'équipement pour un peu plus d'heure de sortie. Après la "porte" d'entrée, on descend tout doucement sur un chemin cimenté mais, il y a des petites marches et la descente de chacune d'elles est une petite souffrance qui rappelle les bons souvenirs de ces trois derniers jours...
 

Tous les trekkeurs n'ont pas répondu présent ce matin: Les deux filles s'offrent une grasse matinée...

 

Une trentaine de minutes plus tard, le bruit nous apprend qu'on est pas loin de la cascade.

 

Après avoir goûté, pour ceux qui souhaitaient quelques sensations, à la fraîcheur tonifiante et vivifiante de la cascade, on immortalise ce moment de bonheur avant de faire demi-tour...



Il faut reconnaître que l'endroit méritait cette petite "excursion"...La preuve !



























Vers 11h, tout le groupe s'offre un dernier rafraichissement sous un des nombreux abris-repas de l'hôtel. Les bagages sont prêts.
Quelques minutes plus tard, tout le groupe monte dans un mini-bus qui va nous conduire en 1h30 à l'embarcadère pour l'île Gili Air (Gili en indonésien signifie île). Ce sera sans la "clim", car celle-ci est en panne mais vitres ouvertes c'est supportable. Rapidement, on rejoint la côte tout en traversant des petits villages authentiques, des paysages de rizières.
 

Vers 12h45, notre bus surchauffé s'arrête sur une petite placette. Tout le monde doit descendre, car il y apparemment un petit changement de programme et vous allez voir, c'est pas mal...





La surprise est assez originale: On va être véhiculé de cet endroit jusqu'à l'embarcadère dans des carrioles à cheval (les "dokars") avec nos bagages... Très drôle et très sympathique !





Avouez que c'est un petit plus, non? Mon ami Joël en oubliera sa casquette dans le bus, mais la récupèrera juste avant d'embarquer...Ouf !
Il y a la foule des grands jours de migration au terminus du trajet. Mais où est donc le port ?
Pas de ponton, une vague guérite en guise de guichet. Après quelques minutes d'attente, notre guide nous regroupe dans un endroit pour faciliter notre embarquement. Joël et Olivier se rafraichissent façon "noix de coco"...







On ne sait toujours pas ni où, ni comment, ni sur quoi on va embarquer, mais une chose est sûre, c'est qu'on va le faire, mais quand ? Je me dois de vous rappeler que nous sommes en Indonésie et pas à Saint-Malo au départ pour Jersey...Pas un seul instant, je n'imagine qu'on va monter sur une des embarcations qui sont actuellement au bord de l'eau.




Et pourtant...



Avouez que c'est assez inattendu, non?


 

Nous sommes partis pour 20 minutes de traversée. 



A cet instant, je sens qu'il va se passer quelque chose que je n'ai jamais vécu jusqu'à ce jour. Les contours de l'île deviennent et font place, plus précisément, à des paysages tous nouveaux pour moi...




L'embarcation, habilement manoeuvrée, fait un demi-tour en mouillant son ancre devant dans un premier temps et ensuite, en culant vers le rivage. Une aussière est rapidement frappée à terre. Le bateau est immobilisé. Il est 14h et nous sommes sur l'île de Gili Air. La procédure de débarquement est enclenchée mais je ne réagis pas, je regarde autour de moi. Je le redis, c'est la première fois que je vois un tel endroit: Cette végétation, ce soleil, la couleur de l'eau, la forme des bateaux, le cadre. Bien sûr, il y a eu Singgigi, mais ici, "c'est" pas pareil. Je suis submergé par une vague de bonheur égoïste, par une bouffée d'émotion intérieure. C'est beau à en pleurer...Je prends tout mon temps pour jouir pleinement de ces instants.
J'ai du mal à croire ce que je vois. Le directeur et le personnel de l'hôtel, en t-shirts blancs frappés de l'enseigne de l'établissement, nous accueillent directement sur la plage.





Le bâtiment principal de l'hôtel ressemble à un de ces décors de cinéma dans lesquels on tourne des feuilletons américains dans les mers du sud.




Après notre débarquement quasi solennel, nos bagages sont pris en charge et transportés sous le hall du bâtiment d'accueil. Notre groupe suit et baguenaude à qui mieux mieux, chacun commentant à sa façon cette arrivée pour le moins inattendue. J'en fait autant, mais en vidéo...






Les formalités d'accueil se font dans la foulée ainsi que l'attribution des....chambres. Nous partagerons la n°404 avec mon ami Daniel. Quelques instants plus tard, on découvre l'envers du décor qui vaut largement l'endroit. Qu'en pensez-vous ?






Et encore, je peux faire mieux. Vous avez même le droit à "l'inside"...Sympa, non ?






Avant notre premier repas, on s'installe, car on va rester ici quatre jours. Je suis impatient de découvrir la suite des évènements et croyez-moi, vous n'allez pas être déçus. Je profite de quelques instants avant le repas pour faire cette dernière vidéo, car j'ai fait un "petit" oubli...




Vers 15h30, nous sommes installés pour notre premier repas. On sent vraiment, à partir de ce moment que la page du trek est tournée et qu'on aborde une nouvelle partie de notre séjour en Indonésie. Au menu, salade "spring" et poulet au curry. On en profite aussi pour commander du poisson pour ce soir.



Après le repas, on ose une première "trempette" dans la piscine avant d'aller faire une ballade-découverte dans le sud de l'île.
























Gili Air est la plus petite des îles Gilis. Elle est située dans le nord-ouest de Lombok et n'est pas encore trop "touchée" par le tourisme. Les infrastructures d'accueil sont nombreuses mais clairsemées. Le village, qui est dans le centre de l'île, a gardé son authenticité. C'est un village de pêcheurs. La périphérie de l'île est occupée par des structures vouées au tourisme: On y trouve quelques groupes hôteliers, des petits commerces, quelques écoles de plongée, des restaurants, des bars et des établissements pour accueillir les amateurs de  plage mais tout ceci, à l'époque où nous y séjournons, est très supportable. C'est pas Saint-Trop ! 
Une partie de notre groupe s'arrête devant un magnifique étal de poissons présenté par une non moins magnifique jeune femme. La communication se fait naturellement en anglais, lorsque soudain la jeune femme nous interpelle: "Mais, vous êtes français !! D'où êtes-vous, en France ? "  " De Bretagne, pardi ! " "Moi, j'ai habité deux ans à Lorient, je connais bien..."
Le monde est petit, non ?
Elle s'appelle Susi, est propriétaire de ce "restaurant" et nous invite à venir dans son établissement pour le repas du soir. Nous lui répondons que nous sommes déjà engagés dans notre hôtel. On prend acte pour une autre fois...


























Après cette incroyable découverte, alors que le jour décroit, je reste faire quelques photos avant de rentrer, car la lumière est très belle et particulière...

 















































































La nuit est tombée sur notre petite île paradisiaque 



 et avant le repas du soir, notre groupe s'offre un bain dans la piscine (à noter que nous sommes pratiquement les seuls clients de l'hôtel et nous ne partagerons qu'une seule fois la piscine pendant notre séjour).





Il en manque deux, donc ce n'est qu'un bain de "huit-nuit"....lol !!
L'inattendu de cette merveilleuse soirée qui commence, nous la devrons à notre hébergeur qui, alors que nous venons de finir notre traditionnel apéro-pastis-saucisson, que nous sommes attablés et que nous lui demandons la carte pour commander "notre" poisson (commandé le midi), nous informe qu'il n'y en aura pas ce soir.
N'ayant aucun contrat avec la direction de l'établissement, nous désertons la table illico pour aller manger ailleurs...
Et pourquoi pas chez... Susi ? 
Sitôt dit, sitôt fait... Le groupe se retrouve à nouveau devant les étals de poissons avec la ferme intention de s'en faire griller un ou deux.
Notre charmante hôte nous fait une place de choix directement sur la plage: Ambiance exotique, chandelles, bruit de vagues, air tiède. Le bonheur n'est pas loin...
Pendant que tout notre petit monde se concentre sur les menus, Susi a déjà "attaqué" derrière ses immenses barbecues. Inutile de vous dire que cette première soirée a été belle, chaleureuse, joviale... Vous l'avez deviné, j'en suis sûr ! 








































Bon appétit à toutes et tous !






 Retour à l'hôtel, vers 22h, une dernière petite... "trempette" dans la piscine (elle est à 10m des bungalows).

Vive les vacances !

A demain !


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