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samedi, décembre 01, 2007

Le Sanctuaire des Annapurnas (Avril 2012): Katmandou...


ROISSY- CHARLES DE GAULLE- KATMANDOU...


Samedi 7 avril

 Il est un peu plus de 7h30 quand tout le groupe des "rennais" se retrouve devant l'hôtel dans l'attente de la navette pour Roissy... 


De gauche à droite: Bernard, Marie, Jacques, Sylvie, Joël, Monique, Françoise, Liliane, Brigitte, Daniel, Christiane...





Trente minutes plus tard, on arrive à l'aéroport...



C'est au moment d'enregistrer nos bagages chez Gulf Air, que nous retrouvons nos deux toubibs parisiens Olivier et Philippe. Pendant cette longue procédure, Roland, un ami de longue date d'Exotic Treks, arrive et nous confie les colis à amener à Katmandou: 7 paquets contenants des chaussures de rando dont certaines seront données à nos porteurs. Les autres seront distribuées par le relais d'une association à des enfants népalais.
Nous sommes dans la salle d'embarquement vers 10h45.



Détente avant l'embarquement...




  















L'A 330 de Gulf Air...



Vers 11h, c'est le début d'une nouvelle grande aventure: On embarque...


"N'est-ce-pas, Liliane ?" et ça se voit !!

Après quelques 7 heures de vol, l'aéroport de Bahrain nous offre un peu de répit dans une salle de transit.
 Il est 19h30 (locale) et l'équipe en profite pour remplir studieusement les fiches de demande d'autorisation de visa d'entrée au Népal.




Marie et Liliane, elles, peaufinent leurs savoirs respectifs sur le Népal...



"Tu vois Marie, c'est écrit là !"


Vers 0h (locale), le passage en salle d'embarquement est annoncé...
Tout le groupe est prêt.



Bernard, Sylvie, Françoise, Christiane, Brigitte, Philippe, Olivier (en face), Daniel, Marie, Jacques, Monique, Liliane, et Joël...

En décollant et en volant vers l'est, notre nuit devient peau de chagrin et c'est donc dimanche 8 avril en début de matinée (9 heures locales) que nous atterrissons dans la moiteur de Katmandou. Après les diverses formalités d'usage, nous filons récupérer nos bagages..


Notre A 320 sur le tarmac ...














Tout le monde a récupéré ses bagages...



















Nous savons que des représentants de l'équipe Exotic Treks vont nous accueillir. Pour certains d'entre nous (Népal 2010), l'émotion est très forte car dans quelques instants, nous allons retrouver Pradip, notre guide et quelques porteurs, mais nos autres camarades vivent ou vont vivre celle que nous avons vécu, nous-mêmes, il y a deux ans: Elle doit être encore plus forte, plus avide de sensations. A cet instant précis, je les envie presque, mais revoir nos amis népalais me comble de bonheur. Je suis fier de ce qu'ils sont, et fier que nos petits camarades les rencontrent enfin (on leur en avait tant parler). Pradip est encore dans le hall quand nous l'apercevons. L'accueil est plus que chaleureux, presque affectueux. Nous vivons tous un moment merveilleux, presque solennel. Tout de suite, nous sommes fleuris (c'est la tradition), encadrés, choyés, aidés, entourés. Sur le parking vers lequel nous sommes accompagnés par nos amis népalais, la chaleur est double: Elle est dans nos coeurs et dans l'extrême gentillesse de ces gens. Je regarde partout et nulle part à la fois, tellement je suis bouleversé par ces retrouvailles. Je les embrasserais presque...Je viens seulement de prendre conscience que je suis revenu là où j'avais vécu il y a deux ans mes premières émotions de voyage. Et toi, Liliane, à cet instant, à quoi penses-tu, toi, notre candide ? 
























Des fleurs naturelles, s'il vous plait !!!



















Une fois les bagages chargés dans le bus, nous traversons Katmandou pour rejoindre notre hôtel, le Harati. C'est drôle, mon émotion, n'est plus la même, je regarde avec distance presque, presque de façon "aseptisée". Je me force presque à regarder, mais je n'ai pas les mêmes perceptions qu'il y a deux ans.
"Tu verras, Jean-Charles, on s'habitue, en Inde, c'est pire encore..." 



Suis-je déjà blasé, suis-je devenu insensible ou bien, c'est mon auto-censure qui s'est mise sur "on"? Je ne peux pas regarder, je vois, mais je ne regarde pas car je sais ce que je vais voir, alors je "zappe".
Je ne dis rien, j'ai presque honte de survoler du regard ce que je vois à l'extérieur du bus. 
Je suis presque soulagé quand le bus entre, vers 10h, dans la cour du Harati, mais ce n'est pas pour la même raison qu'il y a deux ans.







Les bagages sont déchargés et stockés dans le hall de style "colonial" pendant qu'un pot de bienvenue se met en place dans le petit jardin de l'hôtel.



























On s'installe confortablement...
























La répartition dans les chambres suit le pot de bienvenue. On a une petite heure pour se rafraichir et s'installer avant le premier briefing avec le responsable d'Exotic Treks. Ensuite, nous avons prévu d'aller déjeuner dans le quartier de Thamel dans un petit restaurant que nous fréquentions, il y a deux ans, le "Népali Kitchen".
Au programme, demain: Lever à 5h, repas-boite et un transfert de 250kms en direction de Nayapul via Pokhara. Nous aurons une petite marche finale d'une demi-heure jusqu'à Birethanti, point de départ de notre trek, mardi matin.
250kms...On va être "moulus"!
Une fois sortis du Harati, nous tombons dans la bruyante et grouillante animation de la rue: Circulation des motos (des Honda Héro) et voitures à grands renforts de klaxons, la poussière est omniprésente car le goudron a disparu ou n'existe pas, les commerces et étals sont à même la rue. Je ne découvre pas, je le revis avec presque une grande délectation en "vieil habitué".
En fait, c'est faux, on ne s'habitue pas, on finit par l'accepter, on n'a pas le choix, c'est comme ça !
Notre première tâche, c'est d'aller changer nos euros en roupies pour payer notre trek et aussi pour avoir un peu de liquidités pour alimenter la future caisse de bord. Le premier bureau de change est le bienvenu car le taux de change est le même partout chaque jour (1euro = 109 roupies népalaises). 
Pour le repas du midi, ce sera une série de plats "façon dégustation" pour tout le monde de façon à ce que chacune et chacun d'entre nous puisse se "familiariser" avec les spécialités locales (momos,végétables pakhudas par exemple) et la célèbre bière San-Miguel qui accompagnera la plupart de nos repas désormais. Ce temps de restauration sera aussi consacré à l'élection du grand "argentier" qui s'occupera de la cagnotte du groupe: "And the winner is Olivier !" Après sa brillante performance de l'an passé, notre ami ne pouvait qu'être reconduit dans cette tâche...



Le Népali Kitchen...

Après ce temps de récupération, notre ami Bernard nous fera prendre contact avec quelques-uns de ses commerçants préférés. Personnellement, je préfère attendre notre retour à Bhaktapur pour aborder le délicat problème des cadeaux et souvenirs.
Vers 15h, je regagne l'hôtel afin de me reposer un peu et de préparer mon gros sac pour demain. J'assiste par hasard à un défilé insolite...



En fait de repos, je n'en prendrai pas beaucoup car j'ai finalement pas mal de travail de tri et de sélection pour remplir mon gros sac: Quoi prendre, que laisser dans la valise qui sera transférée du Harati à Bhaktapur pour notre fin de séjour (Merci, Exotic!). J'ai envisagé aussi de prendre une bonne douche mais c'est sans compter avec la coupure de courant qui va "couvrir" tout le restant de l'après-midi. Eh oui ! Nous sommes à Katmandou...
Vers 19h, tout le groupe se retrouve à nouveau pour un ultime repas au Népali Kitchen, agrémenté d'un très gros orage qui nous oblige à nous retrancher à l'intérieur du restaurant.
Retour au Harati dans le noir presque total après le déluge...
Demain, c'est debout à 5h...C'est vraiment parti !



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