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samedi, décembre 01, 2007

16- Le trek du tour du Manaslu (du 13/04 au 6/05/2014): Dharapani - Tal...

DHARAPANI (1960 m) - TAL (1700m)





le plan de notre parcours




Mardi 29 avril

Très bonne nuit de sommeil après les presque 20 h passées sur le chemin ces deux derniers jours. La fatigue est quand même présente mais le moral est au top.
Les nouvelles de nos deux camarades sont bonnes: Jacques est ok et Bernard, hospitalisé pour quelques jours dans un hôpital de KTM. Ils nous rejoindront pour faire les deux derniers jours de marche hors trek, avec nous.
C'était donc une toute petite grasse matinée ce matin. Sitôt levé, j'en profite pour jeter un oeil dans la rue où il règne déjà une belle activité, surtout en face sur la terrasse de "l'hôtel": Les porteurs ont investi l'espace et papotent à qui mieux mieux.
Il ne me faut pas beaucoup de temps pour voir que le ciel est dégagé et qu'une belle journée s'annonce. 
Ce bien-être matinal me fait subitement penser à la bonne douche chaude prise hier soir alors qu'il faisait presque nuit. La première depuis Jagat, je crois. C'était bon !..



Vers le nord, dans l'axe de la rue...



Des trekkeurs sont déjà prêts à partir, sans doute sur le tour des Annapurnas. J'imagine mal qu'ils puissent attaquer le tour du Manaslu dans le sens horaire. Bonjour, l'acclimatation ! Monter à 5200m en deux étapes !








Ici, on est au carrefour de deux treks, le tour des Annapurnas et celui du Manaslu (l'aller pour l'un et le retour pour l'autre...)





Vers 8h, on se retrouve du côté de la terrasse au soleil. Ambiance joyeuse et détendue, on sait qu'on ne va marcher que ce matin et que cet après-midi, ce sera farniente et temps libre. C'est bien, non ?

"Zam zam ! "






On progresse carrément sur la route en laissant quand même la place aux véhicules qui l'empruntent. On retrouve la "civilisation".
 Notre première rencontre est un groupe de vététistes suisses qui tentent le tour des Annapurnas sans trop savoir ce qui les attend. Ils ont du beau matériel. Hum !

Ce matin, on marche presque en binômes, c'est drôle. Malgré la disparition du chemin au profit de la "route" (n'imaginez surtout pas goudron et autre chose), le cadre est toujours aussi impressionnant.

 


Parfois, la vallée s'élargit et permet la présence d'espaces cultivés. Les népalais (surtout des femmes) sont déjà au travail. Remarquez les poteaux électriques...
 



Vers 9h30, on traîne volontiers derrière avec Daniel. On fait la rencontre d'un très sympathique couple de trekkeurs, un peu globe-trotteurs (en fait, ils sont partis pour 335 jours). 
Je relève l'adresse de leur blog sur mon carnet de bord.
 Je viens de la retrouver. Je me suis inscrit pour recevoir leurs publications ( ils ont fini leur tour des Annapurnas avec l'option Tilicho Lake). Actuellement (le 19-06-2014), ils sont à... Bali.




9h45 : Maintenant le soleil est dans l'axe de la vallée.
 Le chantier de la route a quand même modifié le paysage. Je me demande comment ces travaux vont évoluer au fil des moussons et des années.



Quelques minutes plus tard, on emprunte la passerelle qui permet de passer rive gauche et de retrouver le "vrai" chemin.








C'est drôle comme les souvenirs s'estompent. Je retrouve ce chemin que nous avions utilisé il y a 4 ans, mais les images ne me reviennent pas vraiment, quand bien même je le fasse dans l'autre sens. En fait, je ne me rappelle pas le profil tel qu'on le découvre aujourd'hui. Je ne pensais pas que c'était si dur.







Ce profil est vraiment accidenté et nous permet, tour à tour, de descendre au niveau de la Masyandgi ou de remonter un peu plus haut sur un chemin accroché sur l'a pic de montagne. On ne peut pas dire qu'on fasse ce parcours "les doigts dans le nez", malgré la quantité croissante de globules rouges qui envahissent notre circulation sanguine. On en "bave" un peu quand même, avec ces multiples ruptures de pente.
Vers 10h, on est à nouveau au bord de la rivière. C'est très agréable de se retrouver dans cette situation (on l'avait vécue sur les bords de la Budhi avant Jagat).





La photo ci-dessus, est prise vers le nord et montre très bien les contorsions que la Masyangdi est obligée de subir pour poursuivre sa progression dynamique vers la Trisuli Nadi qu'elle va rejoindre près de Mugling.
Ensuite, la Trisuli alimente le Gange, un grand fleuve sacré qui traverse l'Inde. Sur cette photo, on voit aussi le profil de la "route" sur la rive droite.

A 10h30, on est en vue de Tal. Il nous reste un petit "ressaut" à franchir avant de retrouver la plaine alluviale sur laquelle s'est construit le village.





L'arrivée dans Tal me prouve combien les choses ont changé depuis ces quatre dernières années mais je reconnais globalement l'endroit et, plus précisément le lodge dans lequel nous avions fait la pause du midi, il y a 4 ans. Il était à la sortie du village à droite, donc ici, il est à l'entrée, à gauche...Facile !
 Daniel s'en souvient aussi. On y fait rapidement un petit...pèlerinage.

Impossible d'oublier la chanson qu'Eva, notre petite égérie québécoise, avait interprétée en duo avec son guide. Ah ! Quels bons moments...Pour moi, c'était la première fois que j'entendais une chanson en népalais.
Le tour des Annapurnas (2010) : Jagat- Dharapani.....

 Quand je passe l'entrée du Manang Hotel, je sens qu'on va passer des bons moments ici.
 


 

 C'est propre et presque coquet. Les peintures sont "couleurs locales" mais encore vives. Très vite, on s'installe autour d'une table, dans une espèce de patio, à l'ombre d'un parasol (il fait chaud) et par l'intermédiaire de Prajol, on se commande rapidement une boisson fraîche.





Les boissons sortent du....frigo. Oui, ici, c'est "moderne", il y a de l'électricité partout même dans les chambres parait-il, et on aurait une salle de bains privative dans chacune d'entre elles... Dans quelques minutes, on va pouvoir vérifier tout ça, mais pour l'instant: " Tchin-tchin, à votre santé !"
Pendant le pot d'arrivée, Prajol prend les commandes du déjeuner, ensuite, on va avoir largement le temps de s'installer.
Les gros sacs sont déjà posés sur le seuil des chambres. La nôtre est au bout d'un bloc tout neuf: lits propres, des couettes emballées dans leur sac d'origine. Une vraie douche et, fini les toilettes "à la turque", y'a une vraie chasse d'eau.

 











































Pour le repas, j'avais choisi des "scramble eggs". Je n'ai pas très faim, comme d'habitude, mais ça revient tout doucement.
Après le repas, ce sera grande lessive pour profiter de la chaleur et du vent cet après-midi.
Vers 14h, je me libère des taches "ménagères" pour aller faire un petit tour dans le village.
Décidément, les choses ont bien changé: Il n'y a pratiquement plus que des lodges tous aussi colorés les uns que les autres.

 














  










Il y a aussi deux "magasins" dans lesquels on peut trouver aussi bien des "tongs" (n'est-ce pas Marie-Annick !) ou des gâteaux pour l'apéro (ça c'est bien, parce qu'on n'a plus de saucisson).

 



 
Pendant ce temps, les gens travaillent, soit aux champs (culture de pommes de terre), soit là-haut, sur un chantier "voie publique" ou sur un chantier plus "perso".














































 






En toute fin d'après-midi, je vais au "magasin" pour acheter des "Pringles" pour l'apéro qui va retrouver ses lettres de noblesse ce soir. 
Il fait encore suffisamment chaud pour qu'on puisse le prendre dehors mais le jour, lui, tombe très vite...




Le sourire est sur tous les visages, on est bien.
 On prendra le repas à l'intérieur en compagnie d'un groupe de jeunes israéliens qui en sont seulement à leur deuxième étape sur le tour des Annapurnas.
Ce soir, c'est poulet grillé (cadeau Exotic), pommes de terre sautées et on se régale, bien sûr !
La soirée se prolongera un petit peu plus tard que d'habitude par une animation improvisée sous la forme des traditionnelles chansons-relais, mais cette fois-ci, avec la participation (pas spontanément volontaire), de nos jeunes voisins israéliens.




Mais ça s'est très bien passé, quand même.
 Demain, ce sera la dernière étape du trek. On aura encore deux journées de marche mais, elles seront plus sous la forme excursion, du moins, c'est l'idée qu'on s'en fait ce soir. 



Namaste ! 


"No more chicken, please ..! "




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