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samedi, décembre 01, 2007

18- Après le trek du tour du Manaslu (du 13/04 au 6/05/2014): Syange - Bandipur...



SYANGE - BANDIPUR






le plan de notre parcours




Jeudi 1er mai

Départ vers 6h30...





En route...






A suivre, un évènement inattendu comme souvent au Népal. 




 
Quand j'ai vu qu'on allait s'arrêter à cet endroit, tout de suite, j'ai repéré cette chèvre attachée à un poteau (on la voit à la fin de la vidéo d'avant, sur la droite). Généralement, on n'attache pas les chèvres ici. La plupart du temps, elles sont libres et souvent, les reines du terrain. Donc, je n'ai pas trouvé cette situation normale. Eh bien, maintenant, j'ai la réponse à mon interrogation.
 Voilà, on va avoir une nouvelle... "camarade" de jeu.



   
Sur le trajet vers Bhulbhule, je me rends compte de la grande mutation que vit cette vallée investie actuellement par des grandes multinationales (chinoises en particulier). 
Le trek du tour des Annapurnas subit un changement radical qui devrait encore évoluer. On peut, parait-il, aller maintenant, jusqu'à Manang en 4x4, mais le progrès c'est qu'on peut aussi transporter plus, plus vite, plus loin. 
En ce qui concerne nos "terrains de jeu", eh bien, nous irons "jouer" ailleurs, ce n'est pas grave. Ce n'est pas ça qui manque sur notre belle planète...
Ce qui serait bien, c'est que toute la population népalaise ou autre de cette vallée puisse bénéficier de ces changements jusqu'au plus profond de chaque cellule familiale, dans chaque village.
Nous passons à travers un gigantesque chantier de construction d'une centrale électrique. On ne passe plus à Bhulbhule, du moins, la "route" que nous empruntons. Quand nous passons devant le village, nous sommes très loin sur la rive droite de la Marsyangdi Nadi. J'ai reconnu "notre" premier lodge à la sortie avec sa "paillote" en guise de terrasse, mais je n'ai pas vu si la première passerelle que nous avions franchie lors de ce premier trek au Népal existait encore...
 De ce passage à travers ce chantier, il me reste, cependant, une image: C'est celle de cette jeune femme, peut-être européenne, sac de trek sur le dos, progressant d'un pas assuré sur cette route fréquentée aussi bien par des motos "héro" que par d'énormes camions-benne tata conduits par des népalais. Elle avance, imperturbable, dans son "trip", sans trop se soucier, apparemment, de l'environnement. 
J'imagine alors, qu'entre le moment où on décide de faire ce trek et celui, où on le commence, même s'il y a peu de temps, ici, dans cette partie de la vallée, les choses ont changé très vite.
 A voir la fraîcheur de son visage, elle venait sans doute de commencer son trek et peut-être même, était-t-elle partie de Bhulbhule. C'est sûr qu'à côté de ce que j'avais connu ici, il y a quatre ans (Le tour des Annapurnas (2010) : Bhulbhule-Jagat......), y'a pas photo, comme on le dit maintenant !
J'en souris encore, sans moquerie, je constate tout simplement.

La piste, plus ou moins praticable, nous permet d'atteindre assez rapidement Besi Sahar et de retrouver du goudron. Cette ville a grandi, s'est allongée considérablement. L'activité y est intense. A nouveau, quel changement !
C'est ici, à Besi Sahar, que nos porteurs et nos deux sherpas nous quittent. Il prennent un bus de ligne régulière pour rentrer à Katmandou.
Après des au-revoir très amicaux, nous montons dans un minibus avec nos deux guides en direction de Dumre Bazar où nous allons retrouver nos deux camarades. 
A Dumre, Bernard et Jacques arrivent en voiture avec notre nouveau guide. Il fait très très chaud.
Nos deux guides remplacent nos deux camarades dans la voiture et rentrent à KTM.
 A nouveau des au revoir presque touchants, tant les moments que nous avons passés avec eux, ont été forts, riches, intenses, agréables et quelquefois émouvants. 
Ramès et Prajol resteront très longtemps dans nos souvenirs.
 " So long, my friends !"
On roule depuis quelques minutes en direction de Bandipur avec un nouveau guide pour ces derniers jours au Népal.
Pour l'instant, le bus attaque un vrai col avec tous les lacets qui vont avec. Normal, Dumre est à 400m d'altitude et Bandipur à 1040, il faut bien les monter ces 600m de dénivelé, mais cette fois-ci, ça va beaucoup plus vite.
 La météo est de plus en plus brumeuse et quand on arrive sur le parking de l'hôtel, on a vraiment la tête dans les nuages. On dirait même qu'on va avoir de l'orage...
L'hôtel est "accroché" sur le flanc de l'a pic qui domine la vallée qu'on devine un peu.             


 
 
Un pot d'accueil est servi en terrasse avec vue panoramique. On en profite pour passer commande du repas.
 Bingo ! Tout le monde prend la même chose. Je ne sais plus quoi mais c'était très "juste". Après ce repas très frugal (on avait espéré que ça serait plus copieux), on prend possession des chambres. Là, c'est bien, mais on est dans un hôtel!






















A 14h30, nous avons rendez-vous avec notre nouveau guide (qui est très "présent") pour la visite de Bandipur . On y va tranquillement à pied, cet après-midi, on est en mode "tourisme". A la sortie du parking, il y a un arbre impressionnant.
































On se retrouve assez vite quand même dans la rue principale du village. Surprise: On est pratiquement les seuls touristes sur le site.

 



Des fleurs partout, c'est très agréable.






On a le droit à une visite très renseignée tant sur le plan des religions, que des différentes cultures. Bien!
Bandipur date du 12ème siècle et été restaurée en 1975.
Ce village est perché au sommet d'une colline à plus de 1000 m d'altitude entre Katmandou et Pokhara.
 
Vue générale vers le sud-est...


 Cette ancienne cité prospère toujours éclairée à la chandelle et à la bougie de nuit offre un panorama sur Langtang, le Ganesh Himal, le Manaslu et la chaîne des Annapurnas.
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas...On ne voit rien ou pas grand'chose. 
 























































 

On termine la visite par le point d'eau où les femmes du village viennent faire la lessive.






Avant de rentrer à l'hôtel, on achète quelques "crisps" pour l'apéro dans une des rares boutiques encore ouverte. Quand nous sortons de la boutique, on sent les premières gouttes de pluie.
L'apéritif se fera dans notre chambre, la 202. Je récupère quelques assiettes auprès du service. Pendant qu'on se prépare à recevoir nos camarades, l'orage s'installe et contrarie le projet de les accueillir sur notre terrasse panoramique. Dommage !
Au repas du soir, nous sommes les seuls dans la salle. Après le repas, on traîne un peu à table, puis on rejoint nos chambres. Les prévisions météo ne sont pas bonnes pour la "rando" de demain: On verra bien !
Nuit orageuse et pluvieuse, mais dans un grand confort.
Demain matin, nous avons rendez-vous à 6h30 pour le petit déjeuner. 
Les gros sacs devront être faits car demain soir, nous dormirons dans un autre hôtel à Pokhara.

A demain !

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