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samedi, décembre 01, 2007

Après l'ascension du volcan Rinjani (3726m) en Indonésie...(12)


Mardi 3 mai : Il est 8h
Nous avons rendez-vous au bord de l'eau, pour prendre le bateau qui va nous emmener sur Lombok au port d'embarquement d'un NGV à destination de Bali.
Même "lui", le roi Rinjani nous dit au revoir, "il" est toujours là , bien en évidence, comme s'il voulait que nous n'oublions pas les instants passés sur ses pentes.



30 minutes de traversée nous attendent. Au loin, dans le nord-ouest, le cône du volcan Agung (3142 m) nous précise notre destination future.






Il est un peu plus de 9h quand nous débarquons dans un endroit assez insolite.




La salle d'attente pour le NGV est un vulgaire baraquement en dur, situé dans un cadre plutôt sale, sur les bords d'une anse portuaire où cohabitent un chantier naval d'un autre siècle, les premières bases d'un futur port de plaisance moderne, les "infrastructures" désuètes du port de commerce local.



Quelques photos...








 









 

























Finalement, nous attendrons notre bateau rapide pendant deux heures et demie durant lesquelles nous assisterons à quelques exemples des activités de cet endroit...

La première, c'est le travail des "dockers" locaux. Ici, ce sont des femmes qui assurent ce travail sous la férule très autoritaire d'un chef homme qui n'a pas l'air de plaisanter (Assis, chemise bleue et casquette sur la photo). Assez difficile à supporter.













La deuxième, c'est le commerce pour lequel d'autres "dockers" chargent en victuailles un bateau à destination de Gili Air: Ce beau bateau,qui semble très récent, c'est justement celui de la propriétaire du bar dans lequel nous avons consommé, hier, nos jus de fruits frais après notre dernier "snorkeling".






La troisième, c'est celle du chantier naval. Ponçage et finition de coques. Remise en état d'un gros catamaran échoué sur un récif de corail...






La dernière, c'est l'existence naissante de la plaisance. Un mouillage organisé et un ponton d'embarquement ou d'accostage...






Vers 11h30, c'est enfin l'arrivée de notre NGV: Le bateau vient "beacher", le nez sur le sable de la plage, si bien que les passagers débarquent ou embarquent par l'avant, ce qui n'est pas facile parce que le pont se trouve assez haut.
Enfin, tout se passe bien, une petite marche arrière et nous voilà en "avant lente" pendant la traversée de la zone portuaire. La batterie de moteurs à l'arrière du bateau est impressionnante.




Tout notre groupe s'installe sur le pont supérieur, chacun d'entre nous trouvant sa petite place. On nous sert un encas sous la forme d'une petite boîte cartonnée: Petit gâteau, boisson...
Peu de temps après, c'est le "décollage" et croyez-moi, ça décoiffe !


Jugez plutôt...


J'évalue la vitesse à beaucoup plus de 30 noeuds. La mer est plate et le coque passe sans problème. Une fois la pointe passée, il y a un tout petit peu de houle et la progression prend un peu de piment. Je me suis placé à l'avant du bateau, juste au-dessus du poste de pilotage.




Une demi-heure est passée et nous longeons les côtes de Bali. C'est beau et impressionnant, à cette vitesse !




Je ne sais pas où nous allons arriver. Tiens, on nous annonce...




Serait-ce là ?
Le bateau ralentit et nous rentrons dans une baie, nous arrivons dans un port.




A proximité du débarcadère, il y a un monde fou. Sur la petite place où stationnent un grand nombre de bus, nous trouvons difficilement celui qui doit prendre notre groupe " ten persons, frenchies". Depuis notre "aventure" du Rinjani, je m'amuse parfois à surnommer affectueusement notre équipe, les "papous". C'est une petite indonésienne qui en nous croisant dans la descente vers le lac de la caldeira, avait eu cette réflexion spontanée en nous voyant. Depuis ce jour, c'est un peu resté.


 


Notre prochaine destination, c'est la ville d'Ubud située dans le sud de Bali, au milieu du pays des rizières. Dans un peu plus d'une heure, nous y serons. Circulation dense et à gauche...
Arrivée dans le quartier de notre hôtel: Le Nick's Homestay.




Après avoir déchargé nos bagages du minibus, nous entrons dans l'établissement par une toute petite allée encadrée par deux murs. Je me demande où on nous emmène...




La surprise est totale et même difficilement inimaginable...




Alors, vous en pensez quoi, de cet endroit ?

En fait, la famille propriétaire de cet hôtel (les Nick) vit dans les murs, ce qui explique la grande quantité d'autels disséminés çà et là, la beauté de l'endroit (fleuri à profusion et décoré façon locale) ainsi qu'un nombre important de cages d'oiseaux généralement parleurs. Cet univers, dans lequel nous allons vivre pendant les quatre jours à venir, est magique: C'est un monde merveilleux en couleur avec, de temps en temps, des sifflements d'oiseaux pour nous rappeler que, justement, nous y sommes, dans ce monde...On croit rêver.




















































































Ah, j'ai oublié de vous présenter le comité d'accueil...Je pense que c'est un cacatoès.




Sympa, non ?

Mais peut-être l'aviez-vous déjà repéré sur une des vidéos publiées au-dessus ?
On s'installe dans nos petits homes respectifs et après une bonne douche, on est prêts. N'est-ce pas Daniel ?

 



Bon, je ne sais pas si vous avez tout suivi, mais il serait temps qu'on envisage de...manger quelque chose, parce que depuis le p'tit gâteau en guise d'encas sur le NGV...Rien ! 
On se renseigne sur une adresse auprès du directeur de l'établissement qui nous oriente vers un petit restau pas très loin. C'est un warung. En fait, c'est un restaurant de base avec, au menu, des plats très simples, presque de tous les jours. Le nôtre, c'est Tutu Dedek.























La première addition balinaise (Bintang comprise) est étonnamment basse. 


 






















En quittant ce p'tit restau, on a même l'impression qu'on leur a permis de faire leur chiffre d'affaire de la journée (nous sommes dix). On se promet de revenir.
De retour à l'hôtel, on s'offre un petit temps libre individuel pour découvrir les environs. Je décide de faire un tour dans la rue.
Celle-ci est très animée et très commerçante. Ici, on sent vraiment que le touriste est attendu. Pour cette première incursion, je ne m'éloigne pas trop, n'ayant pas de plan sur moi. Je fais seulement un aller-retour.
Je rencontre mon ami Daniel et je lui propose d'aller prendre un rafraîchissement dans un bar sympa que j'ai repéré auparavant. Marylène et Mari-Do nous rejoignent.






La particularité de ce bar, c'est qu'il est en prise directe avec un champ de riz...
Un peu plus tard, nous retrouvons le groupe à l'hôtel et discutons sur le fait d'assister à un spectacle de danses balinaises. On a tous été informé de son existence dans la rue par des vendeurs de billets. On se renseigne auprès de l'accueil pour en savoir un peu plus sur la qualité de ce spectacle. La réponse est positive. Le prix d'entrée est un peu élevé (à peu près 7 euros).
Nous n'irons pas tous voir cette représentation, mais personnellement, je ne regrette pas.
19h: La salle est rudimentaire (c'est un simple hangar avec une estrade et des coulisses). Les spectateurs sont assis autour de l'espace d'évolution des acteurs.
Le spectacle débute par l'entrée d'une centaine d'hommes en pagne qui seront à la fois l'orchestre et la chorale de la représentation (Les Kecaks). 
Ils font tout avec leur seule voix.
"Chak-a-chak-a-chak..."
Impressionnant, d'autant plus que nous sommes très près d'eux. Nous assisterons à une "pièce de théâtre" en cinq actes, qui va durer un peu plus d'une heure. Différents tableaux vont se succéder.
 La dramaturgie est classique: Superbe fille à marier et amoureuse d'un prétendant dont le père ne veut pas. Les costumes sont étincelants.

Je vous offre quelques photos mais les conditions d'éclairage n'étaient pas bonnes. J'avoue aussi, avoir négligé de m'investir dans la prise de photos, parce que le spectacle m'a beaucoup plu et a absorbé l'essentiel de ma disponibilité. Je remercie aussi, Marylène, de m'en avoir prêtées quelques-unes qui sont meilleures que les miennes.



















































































































































































La fin du spectacle est étonnante. Notre amoureux éconduit s'auto-punira plusieurs fois de suite en marchant dans des braises vives fraîchement réactivées. Très chaud !
Nous retrouvons nos camarades au Homestay pour notre premier apéro-pastis-saucisson balinais. Nous finirons la soirée dans le petit restau-bar au bord de la rizière.
Pas terrible et un peu cher pour une qualité moyenne...
Retour vers 22h45 pour notre première nuit dans le cadre merveilleux de notre hôtel.

A demain !












1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah mon bon JC, le volcan cônique que l'on aperçoit sur Bali n'est pas le Batur, mais le Agung ! Le Batur, nous l'avons visité à moto, sous la pluie ; rappelle toi ce jour là, n'oublie pas...