Samedi 21 avril: La matinée sera consacrée aux derniers achats et aux dernières découvertes individuelles.
Avec Olivier et Daniel, on va refaire un tour à la librairie. Hier, on y avait repéré deux ou trois choses intéressantes.
Sur le trajet, on passe devant une boucherie locale...
| Sans commentaires... |
Au retour en fin de matinée, côté cadeau, je craquerai pour un superbe bracelet argent et pierre naturelle destiné à madame évidemment. Le produit est fabriqué par l'artisan, c'est un gage de qualité ici.
Après le dernier déjeuner pris en commun à Shiva 2, je retourne à Shiva 1 et me retrouve tout seul dans la salle de restaurant. J'ai, depuis hier soir, une idée qui me trotte dans la tête: Je voudrais aller voir une école neuve financée par les dons d'oeuvres caritatives. Hier soir, la personne que j'ai rencontrée m'en a parlé et je suis curieux. Cette école va être inaugurée en début de semaine et nous serons partis. Je me risque: J'en parle au directeur de l'hôtel pour qu'il m'explique où elle se trouve.
Il propose de m'emmener en moto mais je rentrerai tout seul. Ok !
L'école est au bas de la ville près d'un pont sur la rivière.
Je suis tout seul dans ce quartier. Pas l'ombre d'un touriste. Je remonte lentement la rue en observant tout autour. J'ai conscience d'être dans un endroit rarement visité par les touristes. J'ai vraiment l'impression d'être un corps étranger.
| Au bas de la rue, le pont sur la rivière... |
Même si je suis seul, je me régale. Je me sens en sécurité au milieu de ces gens qui me regardent mais sans plus. Un sourire et la communication s'établit. Je sens qu'ils ont compris ce que je ressens à cet instant et leur regard me parle: " On vous a compris, mais ici, vous ne risquez rien "
Attention cependant aux motos qui remontent la rue et qui prennent leur place, toute leur place.
| Splendide étal... |
J'avance tout doucement, presque avec délectation. Pour rentrer au Shiva 1, c'est tout droit. En passager moto, j'avais bien ouvert les yeux.
Au carrefour en haut de la rue, je constate que si je prenais à droite, je retrouverai le centre historique facilement.
Je traverse la rue et là, juste en face sous un pâtis...
| Photo prise au zoom numérique. La dame ne m'a pas vu... |
Je trouve que cette femme est magnifique, je n'ai pas résisté et pourtant, je suis d'abord passé en m'interdisant de prendre la photo (ai-je le droit de ..?), puis je suis discrètement revenu sur mes pas, car je voulais cette photo.
De retour au Shiva 1, je rencontre Joël et Bernard qui m'avaient vu partir sur l'arrière de la moto, et je leur parle de ma petite escapade. Bernard souhaite tout de suite que je lui montre cette école. Joël nous accompagnera. Je reprends quelques photos en redescendant.
| Menuisier (avec son accord)... |
| Street ping-pong (avec leur accord)... |
| Ebéniste (avec son accord)... |
Un quart d'heure plus tard, je laisse mes deux amis à proximité de l'école.
Je repars en solo avec leur accord. En haut de la rue de l'école, cette fois-ci, je prends à droite vers le centre historique. Je me retrouve dans une rue très animée et très commerçante. Une petite rue à droite...Tout le Népal...
| Moto, téléphone portable et le reste... |
Dans la rue principale, il y a de l'affluence dans les magasins. On dirait un jour de soldes. Je m'offre quelques magasins dont celui-ci...
Je rejoins finalement la place du marché qui se termine et là aussi, c'est l'affluence.
Chez les marchands de légumes, je vous offre un dernier festival de couleurs...
| Ah, les bananes ... |
Mais c'est à l'étal de ventes de vêtements que c'est le plus animé...Regardez, c'est de la folie !
| Grande braderie de Rennes ou quart d'heure solde monstre à Bhaktapur..? |
Il est un peu plus de 15h30 maintenant et notre navette pour l'aéroport est à 17h. D'ici là, nous avons à terminer la préparation de nos bagages. Avant de retourner à l'hôtel Shiva 1, je m'offre un dernier passage sur Taumadhi Square.
Un heure plus tard, toute l'équipe se retrouvera dans la cour extérieure de l'hôtel, pour un dernier pot qui lui fera apprécier une dernière fois les excellents yaourts de Bhaktapur, qui sont, parait-il, les meilleurs du Népal et les fameux lassis à la banane (sorte de milk-shake)...
17h: Le bus qui va nous conduire à l'aéroport rentre en marche arrière sur la placette...Les bagages sont chargés par nos accompagnateurs. Pradip nous fait le pas de conduite. Dans la tête de chacun d'entre nous, c'est l'heure du bilan et les caméras internes sont en marche.
S'il n'y avait les petits commentaires dus à la progression acrobatique de notre bus sur l'autoroute encombrée en cette fin d'après-midi, le silence serait total. Il y a bien quelques sourires entre nous, mais on est déjà presque toutes et tous dans l'après..
A la descente du bus, devant l'aérogare, c'est le moment de la traditionnelle cérémonie de distribution des katas, ces écharpes en soie blanche. Cette coutume, principalement locale, témoigne respect et admiration à la personne pour un accomplissement significatif. Elle est aussi, pour chacun d'entre nous, ressentie comme un adieu ou un au revoir en même temps qu'un grand gage d'amitié.
Pradip nous passe, chacun notre tour, le linge blanc autour du cou en accompagnant son geste d'une salutation népalaise. J'ai un gros pincement au coeur quand vient mon tour.
Il y a deux ans, certains de nos porteurs étaient venus. C'était encore plus émouvant.
Puis, tout va très vite. Notre groupe est happé par les formalités d'embarquement.
Le reste, vous le connaissez: Bahrein, escale courte cette année, puis Roissy....
Le retour est toujours moins agréable que l'aller, mais certains d'entre nous savent qu'un nouveau projet est déjà en gestation (il est trop fort Bernard) et donc, que nous reviendrons dans ce magnifique pays au milieu de ces gens adorables et tellement attachants. Le projet, je vous en parlerai en temps voulu. Vous verrez, c'est un superbe trek.
Namaste les amis...
S'il n'y avait les petits commentaires dus à la progression acrobatique de notre bus sur l'autoroute encombrée en cette fin d'après-midi, le silence serait total. Il y a bien quelques sourires entre nous, mais on est déjà presque toutes et tous dans l'après..
A la descente du bus, devant l'aérogare, c'est le moment de la traditionnelle cérémonie de distribution des katas, ces écharpes en soie blanche. Cette coutume, principalement locale, témoigne respect et admiration à la personne pour un accomplissement significatif. Elle est aussi, pour chacun d'entre nous, ressentie comme un adieu ou un au revoir en même temps qu'un grand gage d'amitié.
Pradip nous passe, chacun notre tour, le linge blanc autour du cou en accompagnant son geste d'une salutation népalaise. J'ai un gros pincement au coeur quand vient mon tour.
Il y a deux ans, certains de nos porteurs étaient venus. C'était encore plus émouvant.
Puis, tout va très vite. Notre groupe est happé par les formalités d'embarquement.
Le reste, vous le connaissez: Bahrein, escale courte cette année, puis Roissy....
Le retour est toujours moins agréable que l'aller, mais certains d'entre nous savent qu'un nouveau projet est déjà en gestation (il est trop fort Bernard) et donc, que nous reviendrons dans ce magnifique pays au milieu de ces gens adorables et tellement attachants. Le projet, je vous en parlerai en temps voulu. Vous verrez, c'est un superbe trek.
Namaste les amis...
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