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samedi, décembre 01, 2007

2- Le tour (bis) du Mont Thabor: Du 20 au 27-7-2014...



Deuxième jour: Du refuge du Mont Thabor (2502m) via le Mont Thabor (3178m) au refuge Tre Alpini (1765m) dans le village les Granges de la Vallée Etroite...





Parcours de la journée



Mardi 22 juillet: Il est 8h passées de quelques minutes quand nous quittons (presque les derniers) le refuge. La météo n'est pas bonne (on le savait, le gardien nous avait "briefer" là-dessus, hier soir). Enfin, ça nous rappelle à quelques nuances près, le départ de l'an passé, mais cette fois-ci, on est décidés à se le "faire" le "pépère"...La motivation est grande, il a intérêt à bien se tenir, on arrive...





On atteint assez rapidement (normal, on est au largue sous "genaker") le col de la Vallée Etroite (2434m) où nous bifurquons sur notre droite pour emprunter un sentier étroit en balcon, mais bien tracé.

 
Le col de la Vallée Etroite...


C'est même écrit en rouge...




















































"ça va saigner, j'vous le dis, moi !!!"
Comme d'habitude, JP caracole en tête sans trop se soucier du reste de la troupe. On croise le groupe famille rencontré hier soir (avec les deux jeunes filles) qui vient de faire demi-tour. C'est vrai qu'il ne fait pas beau...Et c'est un moindre mot !






Pour l'instant, c'est pas trop difficile et le cadre est plutôt sympa.



C'est vrai, c'est pas mal !!!
 
 Mais si on regarde un peu plus loin devant soi, on voit bien la première difficulté qui nous attend. Le chemin nous conduit tranquillement sur les bords du Lac du Peyron.







Hé oui, il est très beau ce petit lac...Merci pour les photos, Sylvie !












  
   

  
Sylvie en profite aussi pour nous "cueillir" en plein effort.

 




























 
Dans la "grimpette" qui suit, on rattrape un gros "groupe famille" avec des jeunes enfants enthousiastes et bien courageux.
Dans les "Chances du Peyron", une bonne heure plus tard (il est presque 10h), avec l'altitude, le vent s'est levé et la température "ressentie" (cf Evelyne Dhéliat, sur TF1 ou sa collègue sur la 2) s'est nettement rafraîchie.
Il est temps de mettre les équipements "spéciaux".


On a retrouvé JP...











"Chaprichti, où aiche fourré che chur-pantalon hightech, waterchproof, rechpirant, moltonèche 
??? "






Et voilà, l' travail !!!

Encore une heure plus tard, après avoir atteint le col des Méandes (2727m), un très gros "coup de cul" de 200m de dénivelé nous "propulse" sur le chemin des croix.
 A 2910m, on rencontre des "descendants" qui nous informent sur la fin du parcours: A savoir, deux gros névés à franchir avec une visibilité très réduite.
11h15: Il nous reste 100m à gravir quand on passe les névés.













Regarder où on met les pieds...

















Et puis, subitement, c'est la délivrance: Ah, la petite chapelle, dont tout randonneur connait l'existence, est là, fantomatique, quelques mètres au-dessus de nous.


Comme dans "les bronzés font du ski", on est sauvés !



Après une petite pause à l'intérieur de la chapelle, il nous reste à "faire" le sommet.


Ben fatigué, l'Jean-Charles...
"On est arrivés ???"












Et si vous voulez savoir où il est ce sommet, il est là !


Ben, va falloir y aller, non ?


C'est parti !


"Tout l'monde s'éclate, à la queue leu-leu..."


Au sommet, des scènes de liesse indescriptibles, au milieu d'une foule considérable, ponctuent cette magnifique victoire obtenue grâce à notre opiniâtreté.


Touchant, non ?




























V comme victoire...




Comme il fait un peu froid là-haut, on décide d'aller se mettre à l'abri dans la petite chapelle. Pendant ce retour, on est obligés de se frayer un chemin à travers tous nos admirateurs et c'est avec beaucoup de mal que nous nous réfugions à l'intérieur du petit édifice religieux où, en compagnie de quelques "concurrents" malheureux, nous mangeons notre casse-croûte du midi.
En haut, nous n'avons rien vu mais on a imaginé, vous savez comme dans le film "les randonneurs". Pourtant, on est super contents de l'avoir eu ce Mont Thabor...
Regardez les "furettes" comme elles sont contentes...


 















 "La porte, s'il vous plait !" 
Chaque fois qu'un randonneur entre dans la pièce, un courant d'air glacial et humide nous incite à conserver notre équipement maximum, même les bonnets bien que d'ordinaire, ce ne soit pas très correct de manger avec un couvre-chef sur la tête (ça se perd aussi, ça !).
Tant et si bien qu'on ne traine pas dans ce restaurant d'altitude et la descente est vite entamée. 
Personnellement, je mets un temps fou à me préparer et pars bon dernier. Alors que j'entame les premiers pas dans la descente, je ressens une douleur croissante dans le genou droit. J'ai déjà eu ça et très vite, je fais un diagnostique: J'ai une belle tendinite qui est en train de se mettre en place et c'est pas la joie, car j'ai de plus en plus mal, d'autant plus que la pente est assez forte et que c'est justement quand l'articulation est en mode "frein" que c'est le plus douloureux.
 Tant pis, je "serre les dents", mais sur le plan vitesse, c'est pas terrible et sur le plan moral, c'est en chute libre...
Ma première tendinite (je ne savais pas ce que c'était avant) date de l'époque où je faisais beaucoup de vélo pour préparer de brevets cyclosportifs ou cyclotouristes. J'avais appris à cette époque que boire insuffisamment pendant l'effort pouvait causer ce genre de problème. 
"Il est malin le gars, maintenant !.." 
Pourtant Sylvie nous avait tous prévenus dès le départ de la rando, mais j'ai du mal à boire quand je n'ai pas soif et à fortiori quand il fait froid .










 

































































































La silhouette de la chapelle disparaît lentement dans le brouillard alors qu'on traverse à nouveau prudemment les deux névés.
Je ne pense plus qu'à une seule chose: Mon mal de genou. Je me dis que je vais les ralentir énormément et qu'à terme être contraint d'arrêter la rando. Vous voyez, le moral n'est pas au mieux. Mise à part le Rinjani en 2011, je suis toujours aller jusqu'au bout de mes "entreprises". Je n'alerte pas tout de suite mes camarades, mais ça doit se voir que je traine...Ne serait-ce que sur la dernière photo prise par Sylvie?
Je pense qu'elle a vu et compris.
Il est presque 13h, un peu après la sortie des névés que j'informe Sylvie et Séverine de mon problème.
" Pas grave, on va t'attendre ..."



 






































































On rejoint JP qui nous attendait au col des Méandes et on "attaque" tranquillement la descente à droite du Grand Seru.








Le sentier est multiple et bien pentu. On commence à apercevoir notre objectif du jour. 
" Eh bien mon vieux, t'as pas fini d'en baver, va falloir faire quelque chose !"










































On commence à retrouver nos parterres de fleurs et aussi un peu de chaleur.









Ayant toujours vraiment mal, je décide enfin de m'arrêter et de me soigner, parce que ça aussi c'est un problème chez moi, j'ai une bonne méfiance avec les médicaments et les traitements de toutes sortes. Pourtant, j'ai tout ce qu'il faut dans ma pharmacie, celle-là même qui revient presque "vierge" du Népal.
Cachets anti douleur et application locale d'une crème feront peut-être l'affaire, mais il va falloir attendre un peu que ça fasse son effet.
Une bonne demi-heure plus tard, le mal s'estompe mais ne disparaît pas. Cependant, je peux descendre un peu plus vite. Petit à petit, on se retrouve sous le Grand Seru.





 On rejoint un petit ru qui coule vers le Prat du Plan où une passerelle nous permettra de passer sur l'autre rive.
 JP est à nouveau avec nous et profite de la descente très "cool" pour admirer le magnifique cadre au milieu duquel nous progressons avec bonheur.




 La convergence entre l'espace végétal, minéral et aquatique crée de multiples petits joyaux naturels.






































L'arrivée à la passerelle nous rappelle notre parcours de l'an passé quand nous étions sur un "wrong way" alors qu'on voulait monter au col du Vallon. On avait fait demi-tour avant d'attaquer la pente à travers l'alpage en fleurs. Bon souvenir, quand même !
Mais "chut", ça discute ferme au niveau de notre binôme directorial...Est-on sur la bonne route ?


 


Apparemment oui, car après le passage à la Maison des Chamois (tiens, on n'a pas encore vu leurs cornes à ceux-là !), on arrive au Pont de la Fonderie. Il ne nous reste plus qu'à nous laisser "aspirer" par la route forestière qui va nous mener jusqu'aux Granges de la Vallée Etroite.


  
 




Comme vous le voyez à nouveau, l'accueil est toujours aussi "italien", mais oh combien sympathique et avec l'accent...
Avant même de s'installer, on ne déroge pas à notre agréable tradition.






Les chambres sont confortables, presque cosy. En fait, c'est un petit dortoir (deux fois deux lits superposés) exposé au sud où nous serons seuls. Les "crocs" d'intérieur sont fournis et les douches chaudes sont avec jeton.


 


Il y a même possibilité de faire une lessive et de mettre à sécher, c'est prévu...







Le refuge n'est pas plein, un autre groupe occupe un dortoir de huit et leurs grands ados sont en tente sur l'aire de camping.
L'heure du repas arrive vite en refuge et nous avons la surprise d'un apéritif accompagné de p'tites choses à grignoter. Décidément, ici dans cette Vallée Etroite rien ne se fait comme ailleurs. Il faut dire aussi qu'en guise de refuge, on est plutôt dans le domaine hôtellerie et que la concurrence avec I Ré Maggi , l'autre établissement du village, joue pour beaucoup. 
Soit, mais repas très copieux avec un excellent potage "maison" suivi d'un plat de viande en sauce accompagné de.....polenta. Le fromage est bien sûr de la fête suivi d'un petit dessert pour bien nous "caler". Evidemment, à la fin du repas on nous propose une petite poussette et un choix de tisanes pour nous aider à trouver le sommeil après tout ça.
On ne restera pas veiller dans la salle commune car demain un beau programme nous attend: Rejoindre Plampinet dans la vallée de la Clarée en passant par le Col des Thures.

Bonne nuit et à demain, si vous le voulez bien, comme disait Lucien Jeunesse à une certaine époque pour le jeu des mille francs !!


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