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Comme je n'ai pas su et pu renseigner les points de route, voilà le détail:
A: Départ Névache (1588m).
B: Le pont de Rately (1749m).
C: Chalets de Biaune (2027m).
D: Chemin de ronde.
E: Le petit lac (2301m).
F: Le lac Laramon (2359m).
G: Le lac du Serpent (2448m).
H: Point de route retour (2291m).
I : Côte de Jas (2396m).
J: Parking de Laval (2030m).
K: Refuge des Drayères (2180m).
5ème étape: Du refuge-auberge "La Découverte" à Névache-Le-Bas (1588m) au refuge des Drayères (2180m) via le chemin de ronde et en passant par les lacs de Laramon (2359m) et du Serpent (2448m).
Samedi 10 août 2013:
Dénivelée +: 1110m
Dénivelée - : 407m
Vers 7h, tous les occupants du dortoir sont debout à peu près en même temps donc pas trop de problèmes de précaution pour la préparation matinale.
Départ vers 8h30, après un petit déjeuner très convivial et copieux. Finalement, on décide de ne pas prendre la navette pour rallier Névache-le-Haut (manquerait plus qu'ça !).
Hier soir, le gérant du refuge nous avait conseillé une autre option pour notre course d'aujourd'hui : Elle consiste à passer par le chemin de ronde autrefois utilisé par les soldats de Louis XIV pour surveiller les contrebandiers et autres malfrats du royaume. Ce chemin se situe sur la rive gauche de la Clarée et il est situé en "balcon".
Sur la carte, c'est évident, on va avoir un point de vue imprenable sur le massif des Ecrins. En plus, on va avoir la possibilité d'aller voir deux lacs en option (nous, on aime bien les options). On ne va pas manquer ça: Deux lacs contre aucun de l'autre côté et tout ça, comme on le dit si bien, pour le même prix.
On va remonter le chemin sur la rive droite de la Clarée jusqu'au Pont du Rately qui va nous permettre de traverser la rivière puis la vallée pour accéder au chemin de ronde de l'autre côté.
Névache-le-Haut... |
Question météo, c'est ce qu'on peut appeler le "grand beau" et ça devrait continuer demain. Il fait encore un peu frais, mais pas froid.
A la sortie du village, on prend à gauche pour entrer dans un sous-bois...
8h55: En montant, on passe à côté des "chutes de la Clarée".
C'est à cet instant précis que notre chef a une nouvelle "attaque de doute". Vous vous souvenez, hier ?
Et bien, c'est la même chose, le même phénomène : Est-on sur le bon chemin, pourquoi n'en trouve-t-on pas un autre sur notre droite pour franchir la Clarée ?
Cinq bonnes minutes plus tard, après une nouvelle étude plus approfondie de la carte, on poursuit sur le même sentier. C'est vrai que cette rupture de pente de la Clarée ne figure pas sur la carte. Et cette micro-centrale électrique qu'on ne voit pas !
Pourtant, elle devrait être là, au pied des chutes. En face sur l'autre versant, on voit bien une chapelle mais on ne sait pas si c'est la première ou la deuxième (y'en a au moins trois dans le même coin).
Vue de la Clarée vers l'est... |
Quand on arrive au niveau du petit lac qui fait office de retenue d'eau, on est rassurés.
Quelques minutes de plus et on aperçoit le pont qui va nous permettre de traverser. On est bien au bon endroit. Soulagement !
9h30: Pour passer de l'autre côté de la vallée, on sort de l'abri de la forêt pour aller vers la route qu'on va prendre à rebours pendant 200m avant de mettre le clignotant à gauche pour attaquer presque 400m de dénivelé.
Après le bout de route, on repère le sentier sur la gauche...
Au fond, peut-être la crête du Quevrellin... |
En levant juste un peu les yeux, on voit bien où ce chemin va nous mener.
9h43: Début de la montée...
Notre chemin de traverse... |
11h03: On est en haut. Maintenant, on va progresser en balcon montant.
Après un petit répit, on entame ce long cheminement qui va nous emmener au pied des lacs "optionnels". On a un peu de vent latéral (il semble orienté au nord).
Ce balcon est très agréable et le point de vue est magnifique. Vous avez entendu dans la vidéo, on a 60m à gagner en un peu plus de 8 kms, donc une très belle ballade sans gros efforts mis à part la montée aux deux lacs.
C'est drôle parce que j'ai l'impression de me retrouver quelques années auparavant au Népal quand j'avais choisi de passer par le balcon des Annapurnas pour rejoindre Manang.( Le tour des Annapurnas (2010) : Lower Pisang - Ghy... )
Je ne l'avais pas regretté. C'était avec mon camarade Tanguy: Avec le recul que nous avions ajouté à l'altitude, la chaine des Annapurnas était là presque à nos pieds.
J'imagine déjà le spectacle en face quand ça va commencer à monter; ça va être de toute beauté. On attend.
Vue vers le nord-ouest, peut-être la pointe des Cerces ... |
11h48: On arrive à proximité d'un tout petit mais très joli lac, mais aussi à la bifurcation du chemin qui monte vers le lac Laramon...
On en profite pour faire la désormais traditionnelle pause "barres de céréales". Malgré un vent soutenu, on est bien et ce petit lac est superbe: Une eau très claire et une couleur qui change avec la lumière (on s'y baignerait presque !).
Ce petit lac n'a pas de nom, dommage... |
Il est pratiquement midi quand on attaque les 150m de dénivelée vers le lac de Laramon (2359m). Il y a du monde sur le parcours car ces deux lacs (il y a aussi le lac du Serpent) sont des objectifs de petites randos à la journée au départ du parking Fontcouverte, en bas dans la vallée. Le parcours est en lacets progressifs mais comme celui-ci est très utilisé, le tracé est parfois multiple.
Au cours d'une micro-pause, je fais ces trois photos des têtes des sommets qui se découvrent en face pendant notre montée (Bien entendu, la désignation des sommets est à mettre au conditionnel même si je l'ai faite après avoir cherché précisément sur le net, je ne suis pas sûr à 100%).
Le Pelvoux, face nord (3946m)... |
La Meije, face nord (3989m)... |
Le début vers le lac du Serpent est un peu raide.
Un tout petit peu le "nez dans les godasses"... |
Un peu au-dessus du lac Laramon...
Dix minutes après, on y est presque...
|
La plus haute tête de roche à droite pourrait être la Tête de Casille (3069m)... |
12h37: On arrive au lac du Serpent.
Les filles en approche... |
Ce lac est un petit joyau. Tout de suite, on se dirige vers la rive opposée.
Eh bien nous, on veut voir...
Malheureusement, aujourd'hui, il y a un peu de vent et la surface du plan d'eau est toute "ridée" (ça frisotte, comme le dit si bien Sylvie), mais le spectacle est grandiose.
C'est splendide, non ? |
On s'installe pour un pique-nique avec un fond d'écran pas commun.
Un p'tit zoom sur les sommets dont on voit les faces nord (Les légendes sont des liens)...
Le Mont Pelvoux ... |
La Meije ( au centre, le Grand Pic)... |
La Barre des Écrins et le Dôme de neige des Ecrins...
Il y a aussi un peu de monde autour de ce lac, c'est facile à comprendre: quelques petites heures de marche et devant vous, un somptueux panorama dans un cadre enchanteur, pas de bruit et une nature omniprésente.
On va devoir se résigner à quitter ce lieu presque magique. Avant de partir, on a un petit problème à régler: Séverine se plaint d'avoir mal à son talon droit. Elle pense qu'elle a une ampoule. Elle met ça sur le compte d'un changement de type de socquettes. En fait, c'est une belle écharde que je vais extraire avec une pince à épiler (indispensable en rando). Voilà, c'est fait ! Une petite "compeed" sur l'endroit sensible et le tour est joué. La descente se fera en compagnie d'autres groupes de randonneurs dont une majorité rejoint les véhicules qu'on aperçoit déjà sur un parking en bas dans la vallée. Il nous reste une bonne partie de balcon à faire avant de redescendre, nous aussi, dans la vallée de la Clarée. On ne rencontrera pas grand monde durant la prochaine heure. Le long balcon se poursuit en faisant varier de magnifiques perspectives. On a de la chance d'être là. Le chemin a pris une direction nord pour nous inviter dans un immense amphithéâtre dont on va faire le tour. Dans cet espace, un très grand troupeau de moutons paît sur les bords du ruisseau de Cula. Ce ruisseau prend sa source dans le Lac de la Cula un peu au-dessus. Il mériterait un petit détour, lui aussi, lors d'une prochaine rando dans le coin... Le chemin s'incurve à présent vers l'ouest pour passer sous la côte du Jas. Nous ne sommes pas très loin de la cote 2398m qui est le point le plus haut de notre chemin de ronde. Les filles profitent une dernière fois de ce panorama unique. On a commencé les 400m de dénivelée négative depuis quelques instants. La descente se fait assez rapidement et sans problèmes particuliers (un peu mal aux "pattes", peut-être !). L'objectif étant en vue, c'est motivant ! En face, sans doute la pointe du Riou Blanc (2799m).
A 16h30, nous sommes en bas, à 2030m, près du parking de Laval, mais quelques instants avant, les dames marmottes (encore elles) nous ont à nouveau fait un p'tit show à leur manière. Il faut dire que celles-ci voient passer beaucoup de monde et ne sont pas particulièrement farouches.
Il ne nous reste plus qu'à (y'a plus qu'à !) remonter au refuge des Drayères. Pas de problème, il nous suffira de suivre le chemin emprunté par la multitude de gens qui, je suppose, en reviennent. |
Allez, 40 minutes, c'est pas le bout du monde...
Et c'est parti ! Les filles ouvrent le bal ...
Je me délecte déjà de la boisson fraîche qu'on va s'offrir à la terrasse en profitant des derniers rayons du soleil. On a le droit, non ?
Mais y aura-t-il une terrasse et le soleil....?
Allez, on presse le pas...
Derrière, sur le côté gauche, et devant, le spectacle est permanent.
Derrière... |
Sur le côté gauche... |
Devant... |
On voit le refuge des Drayères. C'est vrai que l'endroit est beau, voire même très beau.
Y'a une terrasse, on la voit !.. |
Comme vous le voyez, il y a trois façons d'arriver au plus vite sur la terrasse du refuge: La petite pente raide en face, la petite brèche à mi-distance, en montant à gauche, le grand tour en aller-retour...
Allez, la petite brèche, adoptée à l'unanimité.
Au fait, j'ai appris en discutant un peu plus tard avec deux randonneurs rencontrés au refuge I Ré Magi qu'il y avait une autre façon de rejoindre le refuge des Drayères à partir du parking : Il y a un petit chemin sur la rive droite de la Clarée. Celui-ci la traverse au niveau du petit pont du Moutet. Après, c'est tout droit jusqu'au refuge près duquel un autre petit pont permet de revenir sur la rive gauche du torrent.
La soirée sera multiple: Conviviale, agréable et cocasse.
Pour nous, c'est malheureusement la dernière :
Agréable, parce que nous retrouvons des randonneurs avec qui nous avions sympathisé les jours précédents, conviviale, parce que le temps du repas nous a permis d'échanger avec un groupe très communicatif, et cocasse, mais là, seules mes deux amies comprendront pourquoi...
Dehors, le soir tombe sur cette très très belle journée en montagne. Un troupeau de moutons regagne son abri pour la nuit pendant que les sommets s'illuminent dans l'est.
Là, ce n'est pas de la poésie, mais de la nostalgie...

Que voulez-vous savoir encore ?
Peut-être ce qu'on a mangé : Je vous en parlerai demain ainsi que les évènements de la soirée. Soyez patients, vous saurez presque tout.
Non, rassurez-vous, c'est pas fini, je n'oublie pas la touche florale de la fin: La preuve...
Bonne nuit à toutes et à tous !
A demain, pour la dernière !
Allez, la petite brèche, adoptée à l'unanimité.
Au fait, j'ai appris en discutant un peu plus tard avec deux randonneurs rencontrés au refuge I Ré Magi qu'il y avait une autre façon de rejoindre le refuge des Drayères à partir du parking : Il y a un petit chemin sur la rive droite de la Clarée. Celui-ci la traverse au niveau du petit pont du Moutet. Après, c'est tout droit jusqu'au refuge près duquel un autre petit pont permet de revenir sur la rive gauche du torrent.
L'accueil est jeune et plutôt sympa.
Nous voilà rapidement installés dans un dortoir confortable mais sans plus. Par contre, on ne pourra savourer notre traditionnelle boisson fraîche d'arrivée qu'à partir de 18h, l'établissement n'ayant pas le droit d'en vendre avant.
Il reste du soleil sur la terrasse quand on savoure enfin notre petite récompense de fin de journée en profitant pleinement du décor.
Il reste du soleil sur la terrasse quand on savoure enfin notre petite récompense de fin de journée en profitant pleinement du décor.
La soirée sera multiple: Conviviale, agréable et cocasse.
Pour nous, c'est malheureusement la dernière :
Agréable, parce que nous retrouvons des randonneurs avec qui nous avions sympathisé les jours précédents, conviviale, parce que le temps du repas nous a permis d'échanger avec un groupe très communicatif, et cocasse, mais là, seules mes deux amies comprendront pourquoi...
Dehors, le soir tombe sur cette très très belle journée en montagne. Un troupeau de moutons regagne son abri pour la nuit pendant que les sommets s'illuminent dans l'est.
Là, ce n'est pas de la poésie, mais de la nostalgie...
Que voulez-vous savoir encore ?
Peut-être ce qu'on a mangé : Je vous en parlerai demain ainsi que les évènements de la soirée. Soyez patients, vous saurez presque tout.
Non, rassurez-vous, c'est pas fini, je n'oublie pas la touche florale de la fin: La preuve...
Bonne nuit à toutes et à tous !
A demain, pour la dernière !
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