Mardi 15 avril: Après un excellent et copieux petit-déjeuner, vers 9h, le minibus mis à notre disposition par Exotic Treks vient se garer en reculant près de l'entrée de l'arrière de l'hôtel.
Direction, le stupa de Bodnath , de l'autre côté de la ville. Hier soir, l'unanimité du groupe avait entériné le programme de la journée.
Une fois notre bus stationné à l'extérieur, on pénètre sur le site et on se met d'accord rapidement sur une heure de retrait. La visite se fait de façon autonome et libre.
Une fois notre bus stationné à l'extérieur, on pénètre sur le site et on se met d'accord rapidement sur une heure de retrait. La visite se fait de façon autonome et libre.
On utilise ces instants de "liberté" pour transmettre nos petites connaissances antérieures à nos nouveaux petits camarades: Par exemple, où trouver une terrasse ombragée dominant le stupa sur laquelle on puisse consommer des rafraîchissements tout en ayant une vue imprenable sur le monument, car il fait chaud sur ce site...
| Impressionnant, non ? |
| Sens de la rotation pour la visite... |
| Les yeux de Bouddha ... |
| Des népalaises font leurs dévotions (108 fois le même geste...) |
| Le site de Bodnath vu de la terrasse d'un café... |
| L'opulent monastère de Shechen à côté du site... |
Juste avant de quitter cet endroit, le cortège d'un mariage s'invite...
Vers 13h, on quitte Bodnath pour Pashupatinath, le lieu des crémations. Notre chauffeur nous fait prendre quelques "raccourcis" qui nous permettent de découvrir des quartiers de KTM peu fréquentés par les touristes. Misère, misère, misère !
Dès hier, bien que n'étant jamais allé dans ce lieu depuis que je viens au Népal, j'avais décidé de ne pas y aller. La simple idée de voir vraiment brûler les corps au cours d'une cérémonie funéraire me bloque.
Lors du récent décès de ma mère dont les dernières volontés nous avaient suggéré la crémation, j'avais été fortement impressionné par cette image du cercueil pénétrant dans la chambre de crémation. Le visuel en direct donc, ce n'est pas pour moi, je ne suis pas prêt...
Pendant que nos camarades visitent le site de Pashupatinath , nous baguenaudons dans le secteur en ouvrant bien grand les yeux: Évidemment, tous les "marchands du temple" sont là avec les mêmes bibelots à vendre d'une boutique à l'autre.
Vers 14h30, notre chauffeur nous dépose à proximité de Durbar square . Notre première urgence, c'est de manger un peu. Un petit restau avec une terrasse s'offre à nous. Nous sommes seuls mais le service n'est pas plus rapide pour autant.
| Le groupe au complet... |
Ce que nous y avons mangé était correct. Nous avions aussi très faim.
Le groupe se disperse après le repas, certains restent sur Durbar, d'autres ont quelques emplettes à faire.
J'accompagne Christiane en direction de Thamel: Ma camarade souhaite faire appel à ma mémoire visuelle pour retrouver une ou deux boutiques qu'elle avait visitées l'an passé. Coup de chance, on retrouve tout et Christiane peut faire ses achats.
Un binôme se charge de la réservation du repas au "Népali Kitchen".
Nous avons tous rendez-vous à 17h30 au siège d'Exotic Treks pour le briefing d'avant le départ de demain.
Avec Michel, en attendant l'heure, on s'achète les cartes du trek dans la rue, à un marchand "ambulant": Le papier est de mauvaise qualité mais on ne les utilisera qu'au retour à la maison. Pour le trek, on utilisera une carte "collective" donnée par Exotic.
La réunion est très conviviale, mais très sérieuse. On a posé toutes sortes de questions. On a aussi pris un premier contact avec Ramès, notre guide francophone ainsi que Prajol, notre guide anglophone qui est le frère de Pradip. Il y a aussi Kanak, notre deuxième sherpa et on retrouve avec bonheur Karsang qui nous avait encadré sur le Sanctuaire des Annapurnas (Avril 2012)...
Je vous rappelle aussi que le mot Sherpa désigne un peuple, une ethnie népalaise (il y en a 106 au total), qui a, semble-il, été la première à être choisie pour participer en tant que porteur d'altitude, aux toutes premières expéditions sur les hauts sommets himalayens. Sherpa signifie: "peuple de l'est".
Il est évident que les sherpas qui nous accompagnent actuellement dans les différents treks, ne sont pas tous issus du peuple sherpa, mais une grande majorité.
Lors de nos treks précédents, certains de nos sherpas avaient participé à des expéditions sur des très hauts sommets (Everest, Makalu, Pumori etc).
En général, dans l'encadrement d'un trek, nous avons des porteurs: Ils portent 2 gros sacs de trekkeurs (limités à 12 kgs par Exotic Treks) + leur propre sac...
Il y a quelquefois un chef-porteur (tout dépend du nombre de participants dans le trek).
Ensuite, il y a les sherpas qui, dans le cadre d'un trek ne portent que leur propre sac: Ils sont chargés d'encadrer les trekkeurs, éventuellement de les aider ou de les assister...(Dans les grandes expéditions, il y a aussi une distinction entre porteurs et sherpas: les porteurs font le plus gros du travail de portage jusqu'au camp de base puis vers les autres camps, mais ce sont les sherpas qui "encadrent" les "clients" qui font partie des expéditions commerciales. Ce sont eux qui installent les camps, les cordes fixes etc).
Il y a aussi les ou le sirdar: Pendant un trek, c'est un sherpa qui a la responsabilité de gérer les hébergements. Par ex, c'est lui qui va en avant du groupe pour réserver les lodges d'étapes pour le repas du midi ou pour le soir quand ceci n'a été fait à l'avance.
En dernier, il y a le ou les guides : Ils sont chargés de l'organisation générale et des rapports directs avec les trekkeurs. Ils parlent tous l'anglais.
Maintenant, on a vu tout le monde sauf les porteurs. On fera leur connaissance demain matin au moment du départ.
Dans notre tête, il y a sûrement encore des interrogations, mais, en gros, on est prêts.
On récupère nos passeports que Pradip nous avaient empruntés pour établir les permis de trek.
Vers 19h30, on se retrouve tous au "Népali" pour un dernier repas "open": Pakodas et momos à gogo...
Ce soir au Harati, c'est la "veillée d'armes" dans les cinq chambres: La préparation des gros sacs qui seront transportés par nos porteurs, c'est du sérieux. On s'est engagés sur un maxi de 12 kgs en accord avec Basu et les dirigeants "d'Exotic".
En gros c'est, "Ne rien oublier mais prendre le nécessaire et l'indispensable" sans oublier la "petite chose de confort" qu'on s'était promis de prendre, mais en respectant le contrat de poids.
Voilà, il est 22h30 locales, dans la 408, nous venons d'éteindre. Va-t-on réussir à dormir correctement ?
Demain, c'est réveil à 6 heures pour un petit-dèj à 6h30, le départ étant fixé à 7h30...
Au programme, 7- 8h de transport en bus jusqu'à Aarughat, sans compter les arrêts et les aléas...
Bonne nuit !
NB: N'oubliez la géolocalisation à la fin de chaque séquence, en bas à gauche: Undefined.
PS: Un dernier petit document culturel de quelques minutes sur Katmandou.

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