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samedi, décembre 01, 2007

4- Le tour (bis) du Mont Thabor: Du 20 au 27-7-2014...


Quatrième jour: De Plampinet (1482m) à Bardonecchia (Italie, 1274m) en passant par le Col des Acles ou de la Pertusa (2292m), la passe de la Mulatierra (2412m) et la Selletta (2265m)...






Parcours jusqu'au Col des Acles...

(Désolé, google maps ne reconnait pas la suite)


Jeudi 24 juillet: Nos deux "invités" de dernière minute se sont couchés après nous sans faire le moindre bruit. De même ce matin, personne ne les a réellement entendu partir. Bravo, les gars !
La nuit a été bonne. On se retrouve autour de la table commune pour le petit déjeuner. Il est copieux mais relativement classique.
Dehors, pour l'instant, c'est la désolation: Il pleut "grave" madame...Pourtant le baromètre de ma montre indique une augmentation de la pression.
Un peu avant 9h, on tente courageusement un départ sous la pluie. 


Départ sous la pluie...


Quelques 5 minutes plus tard, on remet à plus tard notre départ et on revient s'abriter sous les parasols de l'auberge en attendant la fin de ce qu'on espère n'être qu'une averse et surtout la dernière de la matinée.
Une bonne demi-heure plus tard, c'est le départ effectif sous un ciel qui se dégage et un soleil qui commence à se montrer.

















On s'élève...















15mn après le départ, on a déjà enlevé les vêtements de pluie et on progresse sous le soleil, sur un chemin très large parce que carrossable. 





La montée se fait en longs lacets.
 Je dis une petite bêtise sur la vidéo précédente: On est sur le GR 5 et non pas sur le 57.


Dans les lacets...

Ensuite, le sentier vient se glisser entre le profond sillon creusé par le Torrent des Acles et la falaise abrupte sur la gauche (attention aux chutes de pierres).



Verticalité à gauche, "gaz" à droite...

Un peu après l'Oratoire Saint-Roch, on bifurque à gauche en montant vers le Col des Acles en empruntant le GR5B.  
            



Sur notre droite dans l'est, on voit le fond de la vallée du torrent et les sommets qui matérialisent la frontière italienne.
 

Vers l'est et les Chalets des Acles...


Le chemin devient un sentier de plus en plus étroit. Vers 11h, on passe la cote 2000 et on avance dans l'alpage.



En face, la frontière et peut-être le sommet du Charra (2844m)...























Les "furettes" en plein effort...

























11h15: On commence à deviner le col...





JP est presque arrivé en haut, on le voit.      




Derrière, nous passons, nous aussi, à travers les ruines d'anciens bâtiments militaires.


On va se retrouver sur le dôme (au milieu de la photo)...

En regardant derrière nous, dans la vallée, on peut estimer le chemin parcouru.




La vallée du Torrent des Acles (vue vers le sud-ouest)...



En haut de ce monticule, on a une vue imprenable sur l'ancien camp militaire qui occupait la place et surtout sur le parcours qu'on va faire pour rejoindre la Passe de la Mulattière (Passo della Mulattiera) à partir du col et qui, en montant encore un peu, va nous permettre de "basculer" en Italie.
 
L'ancien poste militaire...
La passe est au fond, sur l'horizon, à la limite entre l'alpage et le pierrier...


On profite de cet endroit "magique" pour faire une grosse pause ( boisson, barres de céréales, dattes, figues, abricots secs etc..) 
On repart en ordre inverse, les filles devant et je reste derrière avec JP. Peu après, JP s'aperçoit qu'il n'a plus son "stetson": Fouille de sac, rien n'y fait. Il a du le laisser par terre à la dernière pause.
Là où on est en ce moment, ça cogne. On est en plein soleil, sur un chemin rocailleux, avec beaucoup de réverbération. Je lui prête ma casquette double face qui protège aussi bien devant que derrière au niveau de la nuque.
C'est reparti de plus belle. Dans cette dernière grimpette, on fait connaissance avec des marmottes dites "résidentes frontalières".
C'est quoi une marmotte "résidente frontalière" ?
 C'est simple: Pendant la journée, elle va bosser sur le versant italien et le soir venu, après le boulot, elle revient dormir sur le versant français...Il y a parfois des bouchons au Passo, mais ça le fait...


" C'est à quel sujet ?"

Il est midi passé de 11mn quand on franchit la passe en haut de laquelle on peut voir l'amorce de notre descente vers Bardoneccia.


















Tracé très clair jusqu'à la limite de la forêt...






























C'est tellement clair qu'on met en scène une situation du style: "C'est par où à votre avis ?"




"C'est par là, non ?"



Résultat qu'on attendait avec un suspens insoutenable: Une longue descente nous attend. On se laissera aller, tranquille, on a tout notre temps.
Dans la vidéo suivante, je dis une deuxième bêtise: Ce n'est pas Suse qu'on voit en bas, bien sûr !!!





A 2000 m, le retour sous l'abri de la forêt ne nous permet pas de trouver un coin à l'ombre pour notre pique-nique du midi. Pas grave, on fera sans. D'ailleurs, ça se couvre un peu !


C'est de là qu'on vient...
C'était dur, très dur !!!

Le "balcon descendant" se termine au pied de la Seletta (2265m), une petite pointe sur laquelle arrive un des plus hauts télésièges de la station de Bardoneccia.


















Rendez-vous là cet hiver, pour Séverine et Sylvie...



















Pour rejoindre la station, on emprunte la piste...verte, puis on l'abandonne pour adopter un très beau chemin dans la forêt. Cette descente est cependant interminable. 
Je vous fais remarquer que depuis ce matin, à part les marmottes frontalières, nous n'avons vu personne, pas un ou une randonneuse, à croire qu'on marche hors des sentiers battus !
Rapidement, dans une trouée de végétation, on a cette vue: C'est là que l'affaire ne s'arrange pas, parce qu'on en a un peu marre de cette descente même si, je le répète, le décor est sympa...



Bardoneccia...

Combien de temps nous reste-t-il ? 
Prenons-nous le bon chemin ? 
Où doit-on "atterrir" à Bardoneccia pour ne pas être trop loin de la pension "Bianca" qui sera notre hébergement ?
On descend, on descend, on descend, parfois au cap, au jugé.
Le bruit de la rivière nous guide un peu sur le final car d'après le plan, toute la ville est située au nord de ce cours d'eau.
"Trop top", on arrive en bas, au sud de la rivière.






On la remonte (vers l'amont, "of course") histoire de trouver un pont pour la franchir et... on le trouve.



Rive droite...

Sur le pont...

Sur le pont (bis)...


Avant de franchir le pont, j'aperçois deux jeunes filles qui, grosse chance, sont italiennes et se promènent par là. Je leur demande si, par hasard, elles connaissent la pension "Bianca" et où elle est située par rapport à l'endroit où on est actuellement.
" Va bene !"
 Elle est là, la pension à deux cents mètres d'ici. Coup de pot, quoi !!!
"Tiens, il se met à pleuvoir !" 
On s'en fiche, on n'est plus très loin et puis c'est une toute petite averse...
Une dernière dame questionnée, nous a dit, la rue à gauche en montant, dans le sens giratoire. Et voilà, on y est !





C'est pas mal ! On va jusqu'au bâtiment et on pose nos sacs à l'entrée. 
Sylvie avait réservé (difficilement au téléfono, si, pronto !!!) deux chambres de deux lits, mais JP, voyant sur place, qu'il y a des chambres à quatre lits, en profite pour demander à la jeune femme fort sympathique qui nous accueille, s'il était possible de changer.
 Bien sûr, Sylvie est un peu "vénère"sur le coup, mais, finalement, on obtient une quatre lits et, avec les économies faites sur le prix, on pourra s'payer une bonne pizza ce soir. D'ailleurs, on en en tous envie et une des premières choses qu'on fait après notre installation, c'est de demander s'il y a une bonne pizzeria à proximité de la pension.
 Eh bien, y'en a une et elle n'est pas loin du tout. Re-coup de chance !
Avant d'aller faire un tour en ville pour boire un pot et ainsi fêter notre arrivée en terre italienne, on profite rapidement du confort de la chambre: douche, lessive, rangement.































Un grand lit pour les filles (elles ont l'habitude) et deux petits pour les garçons (eux, y z'ont pas l'habitude). En plus, y'a un beau balcon qui est encore au soleil.
Après tout ça, on part faire un tour en ville pour acheter quelques provisions pour nos repas du midi (on n'a plus rien !). 
Ensuite, on s'installe à la terrasse d'un bar, histoire de déguster une boisson fraîche à base de houblon. Le soleil n'est plus très présent dans la rue principale de Bardoneccia et il ne fait pas très chaud sur cette terrasse surélevée, mais ça va. 
Après, on va faire un tour en haut du village pour voir....l'église. "Ciel (sans jeu de mots), on me refait le coup de l'Irlande", où comme vous le devinez, toutes les églises sont en haut des villages et donc, il faut...monter pour y aller.
Finalement, elle n'est pas belle cette église et en plus , elle est fermée. 
 














 
































Donc, cap sur la pizzeria au plus court.

Avec JP, on est d'accord. C'est la bonne rue pour descendre vers la pizzeria. 
Il ne paie pas de mine ce restau. Une fois placé, quand on voif la taille et la garniture des pizzas qui viennent d'être servies aux deux italiens installés sur la table d'à côté, on se dit qu'on a été bien conseillés.
Bref, pizzas et bières extras et super soirée...

 


Retour pas trop tardif à la pension parce que demain, on a encore une belle étape à faire...

So long...












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