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samedi, décembre 01, 2007

5- Le tour (bis) du Mont Thabor: Du 20 au 27-7-2014...

Cinquième jour: De Bardoneccia en passant par le barrage de Rochemolles (1981m) au refuge Camillio Scarfiotti (2165m)...





 

 Parcours de la journée

(Le parcours proposé Google maps n'est pas celui que nous avons fait. Google maps n'a pas trouvé le chemin à la sortie de Bardoneccia, en fait, c'est la piste carrossable qu'il propose, sorry !) 



Vendredi 25 juillet: Après une très bonne nuit dans une très bonne literie et dans un établissement calme, on profite une dernière fois du confort de la salle d'eau avant d'aller prendre un excellent petit-déjeuner dans la très confortable salle de restaurant. 
Hum! Des confitures maison et d'autres très bons produits... 
Vers 9h, on quitte la pension avec la conviction d'y avoir fait un très agréable et très confortable séjour.

 









































Tout de suite, on se dirige vers le bas de la ville d'où nous allons commencer notre étape. Il faut aussi que nous achetions du pain.
 



Avant de quitter la ville, nous en profitons pour l'apprécier un peu. Nous sommes proches de la gare, le quartier commence à s'animer. Les gens arrivent ou partent au travail. On trouve facilement une boulangerie ouverte: On a du pain pour deux jours...




La rue principale...


















Le torrent qui vient du Vallon de Fréjus...Remarquez la couleur de l'eau !
























Près de la gare...

























Une belle façade de l'autre côté de la gare...
























Voilà, on est au bas de la ville, de l'autre côté de la gare, et on cherche notre point de départ.







On finit par rejoindre le bas du versant dont on va commencer la montée. Après avoir emprunté une ou deux rues goudronnées, on finit par trouver le chemin qui va nous permettre d'atteindre le hameau des Horres.
On commence à avoir une vue surplombante de Bardoneccia.


Au départ, on s'élève tout doucement...

Le début de la "grimpette" nous surprend tous: C'est très raide. Heureusement, on est à l'ombre dans un sentier très étroit. 
On a le "nez dans les godasses" et l'arrivée sur le chemin carrossable qui va vers le village Les Horres est la bienvenue; ça fait presque une heure qu'on "tire la langue" et qu'on ahane "grave".
Vers 11h, on est dans le petit village. Il est superbe (mais faut pas avoir oublié le sel !!!)

 
On apprécie les diverses plantations de ces beaux chalets de vacances...


A la sortie du village, les deux "mecs" de l'expédition prennent la navigation en mains: C'est pas garanti ! (j'rigole!..)

 
Sylvie est médusée devant tant de professionnalisme...


Finalement, on (nous, les 2 mecs) finit par accoucher d'une direction, d'un cap et on trouve notre route. Ouf !

Bon, j'vous explique, c'est très simple: Le sentier part en balcon vers le nord. Il domine de très haut le torrent de Rochemolles qui vient du lac et du barrage du même nom que nous devrions atteindre dans l'après-midi, si tout va bien.
On alterne les passages à découvert et à couvert dans la forêt de sapins. On traverse des pistes de ski (on regarde à droite et à gauche avant de nous engager, dès fois que: On'sait jamais, un Jean-Claude Duss qu'aurait passé la fin de l'hiver et le printemps sur son télésiège et qui redescendrait très "vénère" pour retrouver la patronne de l'hôtel...), on passe sous une grosse remontée mécanique (c'est un bon repère, il est sur la carte, on est bien).  
Nous rencontrons un peu de monde: Soit des marcheurs, soit des amateurs de VTT, en groupe ou en famille et on s'entraine à saluer tous ces gens en italien. C'est très dépaysant !
Vers 13h30, on déclenche l'opération "repas" alors qu'on tombe sur une des rares tables de pique-nique du parcours. D'accord, elle est en plein soleil, mais on apprécie quand même, car on a pas l'intention de s'éterniser ici: Il reste de la route à faire.


Sylvie en a profité pour mettre sa casquette de "titi"...


Une petite demi-heure plus tard (on a mangé en 25mn), on a une première vue du barrage.


Dans une heure, on y sera...


Sur le chemin large et plat, on rencontre des nuées de petits papillons bleus ou rouges et noirs qui tourbillonnent autour des jambes de nos dames qui s'en amusent. 

 
Progression facile...











Des nuées de papillons...










Sylvie et sa suite "papillonnesque"...


On se rapproche du barrage. Derrière nous, le spectacle de la vallée est superbe.



Au fond, la vallée de Bardoneccia...


Vers 14h, on franchit, de façon un peu acrobatique (pour une en particulier), un petit ru au fond d'un vallon, ce qui va nous permettre d'atteindre le pied du mur de béton (on l'espère que c'en est) du barrage. JP est convaincu qu'on peut passer au pied du barrage. Cet homme a des intuitions incroyables (il sait aussi lire les cartes), car le chemin qu'on emprunte n'a pas été "pratiqué" depuis belle lurette.  


Le planté de bâton, j'vous dit, m'sieur Duss !















"Ouh, la-la, j'suis pas rassurée, moi !!!"










 

Et de trois...
N°4 en stand-by, avant ...











...l'envol...

"Bon, c'est pas tout ça, mais, maintenant qu'on a traversé, on fait quoi ?"
Eh bien, on continue, pardi ! C'est tout droit qu'il a dit le gars ! 
On espère tous qu'on ne va pas être obligé de faire demi-tour. D'ailleurs, on ne l'envisage même pas, on a confiance et l'ambiance est au top...


On voit le petit tunnel avant le barrage...


Sur la carte, c'est marqué qu'on peut passer au pied du barrage, mais c'est signalé en grands pointillés...
On marche, les pieds dans l'herbe haute, sur un petit "balcon".


"Il est où le chemin ?"













"Les gentianes sont hautes, n'est-ce-pas ?"...











"Folow me..."





















Un sapin abattu nous barre la route. Pas grave !


" Vas-y, je tiens tout..."

Puis on continue en passant sous le petit tunnel (cf 5 photos au-dessus).


JCH contemplatif devant le paysage...













JP: "Allez, on y va, ça passe facile..."





















Et après y'a quoi ? 
Après y'a lui, le barrage. On arrive à son pied, près d'une petite cabane en dur. Il faut descendre une courte pente bien raide d'herbe (sèche mais glissante) et de terre (glissante aussi) pour retrouver le sentier qui passe au pied du mur de béton.



Un mur, que dis-je, un énorme mur de béton...

On entame la petite descente avec l'aide de JP qui, après l'avoir descendue remonte pour nous aider l'un après l'autre. Agile comme un écureuil, le gars !


"Allez, Sylvie, n'ai pas peur !"
























"Ferme-la un peu, JCH, t'es pas mieux !"
























Bon, voilà, tout le monde est passé.

Presque terminé...

JP attend Séverine au pied du mur (réellement).


"Je laisse mes mains sur mes han-hanches, ne faites pas ces yeux furibonds..."


Une fois au pied du mur, Séverine en profite pour se faire le "selfie" de la rando. Jugez plutôt !


" Pas mal !"

Pendant ce temps-là, on attaque la "falaise" de l'autre côté.



Sylvie, JP et JCH...























Sev dans le tableau arrière, en position "sans issue"...


















"Fais gaffe, JCH, Sev a viré de bord..."



















Une fois en haut, on voit bien ce qu'on vient de traverser.

 
Vu d'ici, ça parait facile, c'est toujours comme ça...

En haut, il y a aussi un grand parapet et de cet endroit, on voit ça :
 

Pas beaucoup d'eau dans ce lac !






















Les sommets en face, sont en France, oui-oui...
























 

Au sujet de la photo précédente, on pourrait se risquer à dire que le sommet serait peut-être l'Aiguille de Scolette (3506m), mais personnellement, je ne le fais pas mais je l' dis quand même, parce que ça me titille de le faire remarquer. Non, mais !
Le parcours est désormais évident et mais on a encore un tout petit dénivelé (164m) à "avaler" entre le bout du lac et le refuge. On sait aussi, qu'on va revoir quelques voitures, puisqu'on peut atteindre ces endroits en "caoutchoutée" comme disait mon grand-père. D'ailleurs, on voit la route en face de l'autre côté du lac...                 




Y'a une mise en scène sur la vidéo précédente ?
Vous êtes sûrs ? 
Peut-être, mais c'est juste un petit problème de communication avec le groupe...
D'accord, ça manque de spontanéité, mais finalement, ils avancent non ?
Justement, à propos de voiture, pendant le début de notre progression vers le fond du lac, on aperçoit, assez loin, un gros vrai 4x4 qui vient dans notre direction, tout doucement. Il s'arrête près du premier ru, le Rio Costa Lunga . Une des personnes, en uniforme, en descend, regarde par terre et remonte dans le véhicule qui repart aussitôt. Quelques instants plus tard, on comprend ce qu'on vient de voir : Dans ce petit ru, il y a le cadavre en décomposition avancée d'un chamois.
C'était sans doute des gardes du parc qui venait constater l'info. Je ne vous ai pas mis cette photo dans le blog. J'ai du mal à supporter ce genre d'image.
Nous sommes dans une magnifique vallée et je veux rester optimiste.














En plus, y'a des belles couleurs...



Une petite demi-heure plus tard, nous sommes au fond du lac, prêts à attaquer la dernière "difficulté" de la journée. C'est vrai aussi qu'on commence à ressentir une certaine fatigue. Nous en sommes quand même au cinquième jour.




JP nous "aspire" devant, sur la route carrossable. Bientôt, on la quittera pour un petit chemin qui suit le cours du torrent. 
Dans cet immense entonnoir naturel, plusieurs ruisseaux, gonflés par la fonte des névés, alimentent les eaux du lac en cascades silencieuses.



 













































L'immense sérénité de ce spectacle naturel nous aide à boucler cette étape. La progression le long du petit torrent le Rio di Fond est vivifiante.







On finit par quitter la route pour retrouver un petit sentier bien agréable.







Quelques hectomètres plus loin, on change de rive en passant sur un petit pont.
Youpi, on voit déjà le refuge à droite, au pied de la grande cascade !








Les derniers mètres sont savourés et en même temps, on "trainasse" un peu dans ces derniers moments, parce qu'on est heureux d'être arrivés.




 On se rapproche, encore quelques minutes d'effort...



Bien sûr, on fait des photos-témoin comme Séverine ci-dessus, mais je crois que dans notre for intérieur, il y a cette contradiction entre l'envie d'en finir et la joie d'y être encore même si c'est un peu dur.
De loin, il est beau ce refuge. Il fait "authentique" même s'il est accessible en voiture. C'est pas le "Roc de la Pêche" au-dessus de Pralognan (voir le tour des glaciers de la Vanoise, ma première rando dans les Alpes avec Sylvie). On peut même aller plus loin, mais uniquement avec des vrais 4x4.

Voilà, il est 16h15 et on a bouclé cette belle journée de rando: Belle, parce inattendue et parfois difficile, mais magnifique parce que la remontée de cette vallée est étonnante tant ses paysages sont variés. On finit en étant cernés par la haute montagne et en traversant... un parking où trois grosses motos de "trail" sont en stationnement.




A partir de maintenant, ce n'est que du bonheur: Celui de découvrir, celui de la surprise avec la joie de l'installation dans les chambres ou le dortoir.
L'accueil est sympa et chaleureux. Nous sommes seuls à part les trois motards baroudeurs qui sont sur le point de partir. Il ne fait pas beau et plutôt froid mais la chaleur du chalet est bienvenue et très appréciée. 
On laisse nos sacs à l'entrée et on se débarrasse de nos chaussures de marche pour glisser nos pieds meurtris dans nos petites savates d'intérieur (le refuge n'en propose pas).
Avant de s'installer dans le dortoir (puisque c'est un dortoir que nous occuperons), on prend le pot de l'arrivée. Mes amis optent pour la traditionnelle boisson à base de houblon et moi, je me risque sur un chocolat chaud. Quand la commande arrive, je fais un wouah d'admiration (pas seulement) pour le chocolat que la jeune femme apporte. Ce n'est pas un chocolat, c'est un repas complet cette chose-là : D'abord, le récipient est conséquent, c'est pas très liquide mais bien chaud et pour couronner le tout, c'est le mot approprié, une grande quantité de crème onctueuse recouvre "l'affaire" !
"Tchin, tchin !"
C'est dé-li-cieux ! 
Le dortoir est confortable. Nous sommes en bas-flanc, mais c'est presque cosy.






  Une fois installés et malgré le mauvais temps menaçant, mes trois amis randonneurs décident d'aller faire un tour, derrière le refuge, côté paroi de la montagne et des cascades. Ils ont ramené quelques belles photos.





















































Ils rentreront sous la pluie, mais apparemment, après s'être bien amusés si on en juge par cette dernière photo.
La soirée sera à la hauteur de l'accueil, même si nous avons eu une petite incertitude sur le fait de partager ou non le dortoir avec un groupe famille peut-être en panne de voiture et qui finalement ne viendra pas.
Après un apéro copieux offert par notre amie Séverine, pour fêter son brillant succès à un concours très convoité, le repas sera excellent et très roboratif comme tous ceux qui nous ont été proposés depuis le début de cette rando.







Au dortoir, avant de profiter d'une bonne nuit réparatrice, on se fait un "selfie" de groupe dans le bas-flanc...





Bonne nuit, à demain !
































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